Philippe Douste-Blazy biography
Date of birth : 1953-01-01
Date of death : -
Birthplace : Lourdes, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-08-05
Credited as : Homme politique, ex-ministre des Affaires Étrangères , président du conseil général des Hautes-Pyrénées
0 votes so far
En juin 2005, il devient ministre des Affaires Étrangères sous le gouvernement Dominique de Villepin.
Fils de Louis Douste-Blazy, petit-fils d'Antoine Béguère, joueur puis dirigeant mythique du FC Lourdes lors de ses années dorées, ancien maire de la ville, professeur en médecine membre de l'Académie de Médecine, il fait ses études en médecine à Toulouse, où il effectue son internat en 1976, et y soutient sa thèse en 1982, pour laquelle il obtient un prix en 1983.
Il exerce ensuite comme cardiologue à Lourdes et à Toulouse, notamment à l'hôpital de Purpan à partir de 1986. Il rejoint alors la Société Française de Cardiologie. Il devient en 1988 professeur de médecine à la Faculté des Sciences de Toulouse, en épidémiologie, économie de la santé et de prévention.
Il entre en politique en mars 1989 en étant élu maire de Lourdes puis député européen de la liste « Centre pour l'Europe » en juin de la même année. Il fait alors partie du Parti populaire européen. Cette année est aussi celle de son élection comme directeur national de l'Association de recherche contre les élévations du cholestérol (ARCOL).
Fin mars 1993, il est nommé ministre délégué à la Santé auprès de Simone Veil, ministre d'État, ministre des Affaires sociales, de la Santé et de la Ville, après avoir été élu député en avril, mandat qu'il quitte en mai.
Il restera à ce ministère jusqu'à l'élection présidentielle de 1995. En mars 1994, il est élu au conseil général des Hautes-Pyrénées. En décembre de la même année, il devient secrétaire général du CDS.
En mai 1995, après l'élection de Jacques Chirac comme président de la République, dont il a soutenu activement la candidature, il est nommé ministre de la Culture et devient également porte-parole du gouvernement.
Cinq mois plus tard, suite à un remaniement ministériel, il est renouvelé dans ses fonctions de ministre de la culture. En juin, il est aussi élu maire de Lourdes. Fin novembre 1995, il est élu secrétaire général de Force démocrate.
En mai 1997, un déséquilibré le poignarde dans le dos, à Lourdes. En juin, la débâcle de la droite aux élections législatives lui fait perdre son portefeuille à la Culture, mais il retrouve son siège de député des Hautes-Pyrénées et devient président du groupe UDF à l'Assemblée nationale.
En mars 2001, il ne se représente pas pour le siège de député des Hautes-Pyrénées, mais pour celui de la première circonscription de la Haute-Garonne, qu'il remporte. En parallèle, il abandonne ses mandats de conseiller général et de membre du conseil municipal de Lourdes.
Toujours en mars 2001, il gagne les élections municipales à Toulouse et devient maire de la ville, succédant à Dominique Baudis qui ne s'était pas représenté et avait soutenu sa candidature. Fin 2001, il s'associe à la candidature de Jacques Chirac pour un second mandat présidentiel, puis rejoint le nouveau parti fondé lors de la campagne présidentielle et qui deviendra l'UMP. Ce soutien lui vaut quelques mois plus tard d'être exclu de l'UDF.
Il est réélu député de la première circonscription de la Haute-Garonne le 16 juin 2002, et devient secrétaire général de l'UMP le même mois, refusant de rentrer au gouvernement pour garder sa mairie de Toulouse.
En mars 2004, il est nommé ministre de la Santé et de la Protection sociale par le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin. Pour ne pas cumuler les mandats, il est contraint par le Premier ministre de démissionner de son mandat de maire de Toulouse. Il sera remplacé à la tête de la ville par Jean-Luc Moudenc.
Le 29 novembre 2004, il est nommé ministre des Solidarités, de la Santé et de la Famille.
Le 2 juin 2005, il est nommé ministre des Affaires étrangères dans le gouvernement Dominique de Villepin. Quelques bourdes embarrassantes, relatées par la presse française et étrangère, ont émaillé son parcours de ministre des affaires étrangères, tout particulièrement son incompréhension face à labsence de victimes britanniques de la Shoah lors de sa visite du musée Yad Vashem.
Démissionnaire à la suite de la victoire de Nicolas Sarkozy à la présidentielle, il annonce le jour de la passation des pouvoirs à Bernard Kouchner, renoncer à se présenter aux législatives dans la 1re circonscription de Toulouse.
En février 2008, il devient secrétaire général adjoint des Nations unies, chargé des financements innovants auprès de Ban Ki-moon. Dans ce cadre, il a lancé Massive Good, permettant de faire une contribution volontaires à Unitaid lors d'une réservation d'un billet d'avion sur internet.