Philippe De Villiers biography
Date of birth : 1949-03-25
Date of death : -
Birthplace : Boulogne, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-08-04
Credited as : Homme politique, président du conseil général de la Vendée, président-fondateur du Mouvement pour la France (MPF)
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À la tête du conseil général de la Vendée depuis 1988, il est président-fondateur du Mouvement pour la France (MPF), parti politique d'inspiration souverainiste.
Il s'est présenté aux élections présidentielles de 1995 et 2007, où il a recueilli respectivement 4,74 et 2,23 %.
Issu d'une famille normande anoblie par lettres patentes en 1595, Philippe de Villiers est marié et père de sept enfants.
Après des études au collège Saint-Joseph de Fontenay-le-Comte, Philippe de Villiers obtient une maîtrise de droit public (obtenue à Nantes en 1971) et le diplôme de l'Institut d'études politiques de Paris.
Elève de l'ENA de 1976 à 1978 (promotion Pierre Mendès-France), il intègre le corps préfectoral à la sortie de l'école en étant nommé directeur de cabinet du préfet de la Charente-Maritime. Entre-temps, il aurait été brièvement proche de la Nouvelle Action royaliste, branche dissidente de la Restauration nationale.
Sous-préfet de Vendôme (Loir-et-Cher), il demande une mise en disponiblité au lendemain de la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles de mai 1981, pour ne pas servir un pouvoir de gauche avec lequel il se dit en profond désaccord. Il devient alors délégué général de la Chambre régionale de Commerce et d'Industrie des Pays de la Loire.
En novembre 1981, tirant profit de la décision de François Mitterrand d'autoriser les radios libres, il crée aux Herbiers la station Alouette FM, avant d'en laisser la présidence à son frère Bertrand.
En 1982, il fonde Alouette Hebdo. Puis, en 1984-1985, il démissionne de l'administration après avoir créé en 1983 une école privée de communication, Sciences Com'[8], initialement fondée sous l'appellation de Fondation pour les arts et les sciences de la communication.
Il est le créateur en 1977 du spectacle du Puy du Fou, sur le site du château du même nom. Il y met en scène une « cinescénie », qui devient rapidement le plus grand spectacle son et lumière en France.
Tous les vendredis et samedis soir d'été, des bénévoles retracent l'histoire de la Vendée et du château du Puy du Fou. On y voit notamment des scènes du conflit vendéen lors de la Révolution française. Le spectacle est un succès populaire. Il accueille 1 million de spectateurs par an, et il s'est doublé depuis 1989 d'un parc d'attractions (« Le Grand Parc ») doté de nouveautés chaque année. Celle de 2006 est un grand théâtre équestre (3000 places assises) où se déroulera un spectacle de cape et d'épée intitulé « Mousquetaire de Richelieu ».
Philippe de Villiers adhère au Parti républicain en 1985. En 1988, il est nommé « délégué national, chargé des milieux culturels et des relations avec la jeunesse » de l'UDF. Il crée son propre mouvement en 1991, Combat pour les valeurs, quitte l'UDF en 1994, et fonde alors le MPF, - Mouvement pour la France -, parti politique de droite souverainiste.
Sur le plan des idées politiques, Philippe de Villiers se situe dans la ligne d'un catholicisme réfutant le modernisme de l'Église. Il a défendu l'inscription de la référence à l'héritage chrétien dans le projet de constitution européenne. Il dénonce aujourd'hui ce qu'il appelle l'islamisation de la société française et le communautarisme lors de son discours de déclaration de candidature pour l'Elysée, le 11 septembre 2005.
Il a par ailleurs investi comme n°2 du MPF Guillaume Peltier, ancien directeur national du Front national de la jeunesse (FNJ) et ancien militant du Mouvement national républicain (MNR), passé au MPF dès 2001.
Le 11 septembre 2005, Philippe de Villiers est le premier à annoncer officiellement sa candidature à l'élection présidentielle de 2007, lors de son discours de clôture de l'université d'été de Grasse dans les Alpes-Maritimes.
Il se veut candidat du « patriotisme populaire » contre « l'islamisation progressive de la France ». Avec ce discours, il espère marginaliser un Jean-Marie Le Pen vieillissant et récupérer une partie de l'électorat de celui-ci.
Philippe de Villiers a refusé en avril 2006 l'alliance de Jean-Marie Le Pen, arguant de grandes différences de vue entre eux, et notamment ses « dérapages insupportables » sur la Seconde Guerre mondiale.