Nathalie Kosciusko-Morizet biography
Date of birth : 1973-05-14
Date of death : -
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2011-10-12
Credited as : femme politique , ministre de l'écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement,
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Du côté paternel, les origines sont polonaises.
Le père de Nathalie Kosciusko-Morizet a exercé le métier de haut fonctionnaire. Du côté maternel, la famille est originaire de la riche bourgeoisie provinciale.
La mère était enseignante en optique quantique à la faculté d'Orsay. Le couple, installé dans la banlieue ouest parisienne, à Sèvres, eut quatre enfants élevés dans la tradition bourgeoise.
Nathalie Kosciusko-Morizet découvre les essais politiques de Léon Blum, Marcel Déat ou de Gaulle chez son grand-père paternel mais se dirige d'abord vers des études scientifiques en suivant la préparation aux grandes écoles au lycée Louis-le-Grand.
Grâce à ces études, elle quitte ses parents pour s'installer chez ce grand-père gaulliste. Celui-ci lui a parlé politique et, lors de visites, l'a présentée à quelques personnalités politiques. Elle a ainsi rencontré Marie-France Garaud, à 17 ans.
Au lieu de poursuivre une carrière scientifique, elle préfère se diriger vers la politique. Elle réussit à entrer au ministère de l'économie pour s'intéresser plus particulièrement à l'écologie. Elle veut faire ses preuves rapidement et être reconnue pour ses compétences.
Ainsi, après s'être occupée de la création d'une cellule environnement pour le gouvernement, elle décide d'entrer dans le privé et rejoint Alstom. Elle rédige une note en mars 2000 intitulée « Pour une nouvelle politique de l'environnement ».
L'Association des amis de Jacques Chirac la publie et le président de la République l'invite à l'Elysée, écoute ses positions sur l'environnement et l'introduit au sein de l'UMP pour s'occuper de ce secteur. Dès lors, elle commence une carrière politique active. Elle est suppléante aux élections législatives de 2002 dans l'Essonne sur la liste de Pierre-André Wiltzer. Comme il est nommé ministre de la coopération, il lui laisse le poste.
En tant que députée, elle prend en charge de nombreux dossiers comme les téléphones mobiles ou les OGM. Lorsque Pierre-André Wiltzer quitte le gouvernement en 2004, elle refuse de lui rendre son siège, décidée à mener une carrière politique de premier plan.
De tous les combats parlementaires, celui sur la charte sur l'environnement est le plus emblématique du travail de Nathalie Kosciusko-Morizet.
Elle soutient le projet de Charte sur l'environnement proposé par Jacques Chirac, charte adoptée par le Parlement en février 2006. Spécialiste des questions d'environnement, elle s'est battue pour faire figurer cette charte dans la constitution.
Durant la campagne présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet soutient Nicolas Sarkozy, tout en restant fidèle à Jacques Chirac. Elle crée des liens entre lui et Nicolas Hulot qui proposa son pacte écologique.
Lorsqu'il est élu, le nouveau président de la République la nomme secrétaire d'Etat à l'écologie sous la coupe de Jean-Louis Borloo, un domaine qu'elle maîtrise parfaitement.
Elle poursuit ses objectifs : en juin 2007, elle est réélue députée avec 56% des suffrages mais c'est son suppléant, Guy Malherbe, maire d'Épinay-sur-Orge, qui récupère son siège.
Le 15 janvier 2009, elle est nommée secrétaire d'État à l'économie numérique, prenant ainsi la succession d'Éric Besson, promu ministre de l'Immigration, de l'Intégration, de l'Identité nationale et du Développement solidaire.
Lors de la formation du gouvernement François Fillon III, le 14 novembre 2010, NKM est promue au poste de ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement, remplaçant, entre autres, son ex-ministre de tutelle, Jean-Louis Borloo