Molière life and biography

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Molière biography

Date of birth : 1622-01-15
Date of death : 1673-02-17
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-05-13
Credited as : dramaturge et acteur de théâtre, Amphitryon ,Le Médecin malgré lui 1666, , L'avare ,1668.

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Jean-Baptiste Poquelin, dit Molière, né à Paris, baptisé le 15 janvier 1622 et mort à Paris le 17 février 1673, est un dramaturge et acteur de théâtre français.

Après avoir fait ses humanités au collège des jésuites de Clermont (l'actuel lycée Louis -le-Grand) et obtenu une licence en droit à Orléans, il renonce au barreau et à la charge de son père pour fonder avec Madeleine Béjart l'Illustre- Théâtre, entreprise vouée à l'échec face aux deux puissantes troupes de l' Hôtel de Bourgogne et du Marais, ce qui le mène tout droit en prison pour dettes.

Il commence à se trouver avec Les Précieuses ridicules (1659), où s'allie à la tradition de la farce (déguisements, soufflets et bastonnades) la satire aiguë d'une mode contemporaine.

Il continue de s'affirmer, non sans tâtonnements, avec Sganarelle ou le Cocu imaginaire (1660), L'école des maris (1661), les Fâcheux (1661), une comédie -ballet, et une tentative malheureuse vers le genre plus sérieux de la comédie héroïque avec Dom Garcie de Navarre (1661).
Il réussit son coup de maître, quelques mois après son mariage avec Armande Béjart, en écrivant L'école des femmes (1662), la première des comédies de la maturité en cinq actes et en vers.
Molière est à la fois le directeur , l'auteur , le metteur en scène, et l'un des tout premiers acteurs de la troupe à laquelle le roi accorde protection et pension , ce qui n'est pas sans susciter des jalousies. Molière y répond au moyen de deux courtes pièces, La Critique de l'école des femmes (1 663) et L' impromptu de Versailles (1663), dans lesquelles il se défend et surtout entreprend la réhabilitation du genre comique, peu goûté des doctes en regard de la tragédie, et qui ne s'ennoblit que dans les années 1650.

En 1664, au moment des somptueuses réjouissances organisées à Versailles, " les Plaisirs de l'Ile enchantée ", Molière, sur qui repose l'organisation de la fête, jouit du plus grand crédit : pour satisfaire le goût du monarque pour la danse, il conçoit le genre nouveau de la comédie-ballet ; Louis XIV, de son côté, accepte d'être le parrain de son premier enfant et lui suggère amicalement de rajouter à sa galerie d'importuns des Fâcheux le portrait du chasseur.

A cette occasion, il donne entre autres une première version en trois actes du Tartuffe, dont la représentation publique ne sera autorisée par le souverain que cinq ans plus tard, en raison de la hardiesse du sujet traité : non seulement la mise en garde contre l'hypocrisie religieuse risque de discréditer les vrais chrétiens, mais le héros, déplaisant bien que lucide et intelligent, n'est rien moins qu'ambigu.

En 1665, la troupe devient la Troupe du roi -, Molière va plus loin encore avec Dom Juan ou Le Festin de pierre, thème à la mode, dont il achève rapidement la rédaction et qu'il fait jouer en 1665, pour remplacer à l'affiche le Tartuffe que la cabale des dévots à réussi à faire interdire .
Mais l'amitié du roi manque de constance et le conflit avec Lully jette Molière dans une sorte d'oubli, sinon de semi- disgrâce, qui l'afflige. Il innove encore avec le Misanthrope (1666), œuvre profonde dans laquelle on rit peu, malgré la satire de certains usages mondains, car le personnage d' Alceste n'a que les défauts de sa qualité, l'exigence morale. Après cet échec, Molière écrit beaucoup : une farce, Le Médecin malgré lui (1666), une comédie mythologique, Amphitryon (1668), une comédie d'inspiration bien sombre, George Dandin (1668), et enfin une franche comédie, L'avare (1668).

Les dernières années de sa vie voient se succéder quelques chefs-d'œuvre : Le Bourgeois gentilhomme (1670), une comédie-ballet dont Lully compose la musique et qui fustige le snobisme d'un maladroit imitateur des usages de la noblesse , Les Fourberies de Scapin (1671), une comédie d'intrigue dont le mouvement et les effets témoignent d'une exceptionnelle maîtrise scénique, Les Femmes savantes (1 672), une sévère condamnation des " femmes-docteurs " et du pédantisme, et enfin Le Malade imaginaire (1673), œuvre comique mais hantée par la présence obsédante de la mort.

Au cours de la quatrième représentation de cette dernière comédie, où il raille non plus seulement les médecins mais la médecine même, il est pris d'une congestion pulmonaire, le 17 février 1673, sans avoir abjuré la profession de comédien, considérée comme immorale par l’Église et s'éteint quelques heures plus tard .
Grâce à l'intervention de Louis XIV, dont il n'avait pourtant plus la faveur, il échappe à la fosse commune où finissent les comédiens qui n'ont pu abjurer, et il est enterré de nuit, sans aucune pompe.

En 1817, la dépouille a été transférée au cimetière du Père-Lachaise en même temps que celle de La Fontaine.


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