Michel Polnareff life and biography

Michel Polnareff  picture, image, poster

Michel Polnareff biography

Date of birth : 1944-07-03
Date of death : -
Birthplace : Nérac, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-22
Credited as : Auteur compositeur-interprète , Folie des Grandeurs ,

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Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac,dans le Lot-et-Garonne.

Sa mère, Simone Lane, est une ancienne danseuse, et son père, Leib Polnareff, est connu sous le nom de Léo Poll, et a notamment écrit pour Édith Piaf et les Compagnons de la chanson. Autant dire que la fibre artistique du petit Michel ne demande qu’à s’exprimer.
Très tôt, la famille Polnareff regagne Paris. Dès l’âge de cinq ans, Michel apprend le piano, et la musique occupe sa vie. Il est un élève brillant et décroche à onze ans, un premier prix de solfège au conservatoire de Paris. Il apprend alors la guitare, et après son bac et son service militaire à Montluçon, puis une très courte expérience professionnelle dans les assurances, il préfère prendre son instrument pour jouer dans la rue.

En 1965, il décroche le prix Disco Revue à la Locomotive à Paris. Cette victoire lui permet d’enregistrer un disque chez Barclay, mais à contre-courant des jeunes chanteurs débutants, Polnareff refuse cette formidable opportunité.
C’est Lucien Morisse, dirigeant alors Europe 1, qui le fait signer chez AZ. Pour son premier disque, La poupée qui fait non, Polnareff obtient un succès inattendu. Dès sa sortie en 1966, le titre est un tube.
Il enchaîne avec Love me please love me, et se démarque vraiment de la production musicale de ces années 1966-1967. Son style nouveau, très musical, oeuvre d’un grand compositeur et d’un personnage atypique, traverse les frontières et dès ses premiers morceaux, Polnareff se classe dans les charts européens, de l’Angleterre à l’Allemagne.

Le style Polnareff envoûte, mais le chanteur sait aussi jouer avec son image: lunettes noires, pantalons moulants, provocations ambiguës, Polnareff défraie la chronique musicale et journalistique.
Son titre L’amour avec toi est interdit d’antenne avant 22 heures pour pornographie, et on prête au jeune chanteur de nombreuses conquêtes féminines. Dès 1969, Michel explose: tournées, Olympia, musique de film, tubes après tubes, on ne parle que de lui, et il est la cible des médisants.

En 1970, il est même agressé sur scène. Cet évènement tragique le pousse à bout. En septembre de la même année, son complice et ami Lucien Morisse se suicide. C’en est trop pour un Polnareff fragilisé par le succès, les médias et le travail.
Après une cure de sommeil en région parisienne, et de longs mois de repos et d’isolement, Polnareff reprend petit à petit le chemin de la scène et des studios. L’écriture de la musique de la « Folie des Grandeurs » de Gérard Oury le relance.
Grâce au sport, sa santé et son moral s’améliorent. Mais pas sa vue: ses yeux fragiles et sa myopie l’obligent à protéger sans cesse son regard. Les ennuis ne vont pas s’arrêter là.
En 1972, l’affiche de son prochain spectacle Polnarévolution le représente fesses nues. Ce scandale, bien que bénéfique commercialement, lui apporte à nouveau interdictions et procès.

Puis au retour d’une tournée mondiale, qui le mène du Japon à la Polynésie, il apprend que son homme de « confiance », Bernard Seneau, chargé de gérer sa fortune, l’a trompé. Il ne reste plus un sou dans les caisses de Polnareff, et le manager indélicat s’est volatilisé avec plusieurs millions.
Contraint de rembourser des sommes qu’il ne possède plus, écrasé par la mort de sa mère, Polnareff n’en peut plus. Début 1973, il quitte la France pour les États-Unis, où il vit anonyme, reposé.

Puis en 1975, son titre Jesus for tonight rentre dans le Billboard américain. Mais le succès aux États-Unis n’est pas aussi pesant qu’en France. De plus, Polnareff dispose là-bas d’une technologie développée et de musiciens hors pair. Il se découvre ainsi une passion pour l’informatique.
Une tournée en 1975 le mènera aux portes de la France (où il était interdit de séjour), en Belgique. Les fans se déplacent par milliers pour le voir chanter. S’il revient en France en 1978, c’est uniquement pour se présenter au tribunal…
Cet exil forcé ne l’empêche pas d’écrire et de composer. Ses albums connaissent des succès divers. C’est surtout Bulles en 1981 qui lui prouve que le public français ne l’oublie pas.

Retour surprise en 1989. Sans aucune promotion, Goodbye Marylou envahit les ondes radio et fait un triomphe. Pendant un an et demi, Polnareff s’enferme au Royal Monceau à Paris et y enregistre, entouré d’amis et d’alcool, Kama Sutra, qui sort en février 1990 et marque le vrai retour de Polnareff.

Un retour accompagné de la gloire d’antan et de ses mauvais côtés. Les photographes l’épient, les rumeurs courent sur sa santé, d’autant plus qu’il se décide enfin à se faire opérer des yeux pour éviter une cécité irrémédiable.
Lassé, il reprend la route des USA en 1995, s’installe dans un hôtel et y prépare son retour sur scène au Roxy (dont est issu le fameux album Live at the Roxy).
De mystères en absences, de rumeurs en albums surprises, Polnareff est sans doute l’artiste qui a pu le mieux préserver son univers en renonçant à la célébrité.
En 1999, sort le single Je rêve d'un monde, ballade gospel pacifiste, qui n'obtient qu'un succès mitigé. Michel annonce une nouvelle fois un nouvel album et un grand concert à Paris. Le premier projet demeure sans suite à ce jour.

En octobre 2006, un nouveau single (le premier depuis sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes. Le titre déçoit une grande partie du public.
Le 2 mars 2007, à Bercy, Michel Polnareff revient après 34 ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne 25 titres.
Le 10 mars 2007, les victoires de la musique lui ont remis la victoire d’honneur pour toute son œuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le 7 décembre 2007 chez Polydor.

En 2010, Michel Polnareff va recevoir la légion d'honneur, elle lui sera remise par le président de la République Nicolas Sarkozy.

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