Michèle Alliot-Marie biography
Date of birth : 1946-09-10
Date of death : -
Birthplace : Villeneuve-le-Roi, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-07-29
Credited as : Femme politique, ,
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Michèle Marie est la fille de Bernard Marie, ancien député-maire de Biarritz et arbitre international de rugby à XV et de Renée Leyko.
Elle fréquente le lycée de la Folie Saint-James, à Neuilly-sur-Seine, et commence ses études universitaires à la faculté de droit et de sciences économiques de Paris, puis à celle de lettres à la Sorbonne. Après la réforme Faure des universités, elle poursuit ses études à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et à l'université Paris 2 Panthéon-Assas.
Elle en sort diplômée d'études supérieures de droit privé, de sciences politiques et d'histoire du droit. Elle est docteur en droit en 1973, de l'université Paris 2 Panthéon-Assas, suite à une thèse sur le Salarié actionnaire, et docteur d'État en sciences politiques en 1982 avec une thèse d'État présentée à Paris I sur Les Décisions politiques et structures administratives3.
Également titulaire du CAPA (Certificat d'aptitude à la profession d'avocat), du Certificat de droit et d'économie des pays d'Afrique et d'une maîtrise d'ethnologie, Michèle Alliot-Marie est lauréate de la faculté de droit et de sciences économiques
Nommée Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales le 18 mai 2007, elle fut également la première femme politique française à diriger un parti politique en France. Elle est la compagne de Patrick Ollier (actuel président de l'Assemblée nationale) .
Au sein de l'UMP, tout comme le Président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, elle incarne le courant social. Héritière du gaullisme, elle veut promouvoir une certaine vision de la France et de l'action au service des Français.
En 2006, elle est classée comme la 57e femme la plus puissante au monde par le magazine Forbes.
Au dernier palmarès des leaders politiques, droite et gauche confondues, un sondage du 11 janvier 2007 la place en 4e position avec 58% d'opinions favorables.
Le 12 janvier 2007, elle annonce qu'elle apportera son soutien au candidat de l'UMP Nicolas Sarkozy qui a "repris l'essentiel des idées et valeurs" défendues par elle. Michèle Alliot-Marie entend incarner un "gaullisme du renouveau".
Le 14 janvier 2007, lors du congrès d'investiture de l'UMP, elle prononce un discours de soutien en faveur de Nicolas Sarkozy.
Le 18 mai 2007, elle est nommée Ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territorialesdans le 1er gouvernement Fillon et est confirmée à ce poste dans le second formé un mois plus tard, après les élections législatives. C'est la première femme nommée à ce poste.
Elle lutte alors à nouveau, comme elle l'avait fait lorsqu'elle était ministre de la Jeunesse et des Sports, contre la violence dans les milieux de supporters de football. Elle décide notamment, le 18 avril 2008, après les avis favorables de la Commission nationale consultative pour la prévention des violences dans les enceintes sportives et suite à l'affaire de la banderole anti-chti déployée au Stade de France le 29 mars 2008, de dissoudre l'un des clubs de supporters jugés les plus violents, les Boulogne Boys.
Elle renforce également la législation concernant les chiens jugés dangereux, là encore après une série de faits-divers dont le décès d'une enfant de 18 mois à Épernay des suites d'une attaque d'un chien le 26 août 2007.
En charge de la réforme des services de renseignement français, elle préside à la fusion de la Direction de la surveillance du territoire (DST, essentiellement chargé du contre-espionnage en France) et de la Direction centrale des Renseignements généraux (DCRG, renseignant le gouvernement sur tout mouvement pouvant porter atteinte à l'État) au sein de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI), fondée le 1er juillet 2008, se voulant un « "FBI à la française" en matière de renseignement ».
Le 23 juin 2009, Claude Guéant annonce que Nicolas Sarkozy nomme Michèle Alliot-Marie garde des Sceaux, ministre de la Justice. Celle-ci prend ses nouvelles fonctions le lendemain. Elle est désormais le deuxième ministre d'État du second gouvernement de François Fillon, avec Jean-Louis Borloo.