Jean-Pierre Ferland life and biography

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Jean-Pierre Ferland biography

Date of birth : 1934-06-24
Date of death : -
Birthplace : Montréal, Canada
Nationality : Canadienne
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-03-04
Credited as : auteur, compositeur et interprète , album:Le petit roi, Grand Prix de l'Académie Charles-Cros

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Jean-Pierre Ferland est un auteur, compositeur et interprète québécois né le 24 juin 1934 à Montréal, Canada
Après des études à l'École des Hautes Études Commerciales, il occupe un poste de comptable puis se joint au service des informations de la SRC. C'est là qu'il se met à écrire ses premières chansons. En 1958, paraît son premier disque, sur 45 tours (Marie-Ange, la douce).

Parallèlement, il compose certains thèmes d'émissions télévisées. Parmi celles-ci, notons Du côté de la lune (thème de Du côté de chez Lise, interprété par Lise Roy, 1959) et Les couche-tard (thème interprété par Jacques Normand, 1961)

. En 1959, Jean-Pierre quitte son emploi pour se joindre à Clémence Desrochers, Raymond Lévesque, Hervé Brousseau et André Gagnon, avec qui il fonde la boîte à chansons Les Bozos. La même année, il enregistre son premier album. Toujours en 1959, Andrée Champagne interprète la chanson Les amitiés, en devenant ainsi la première interprète de Ferland.
Les premiers succès surviennent en 1961, alors que l’auteur-compositeur-interprète lance son second album. Ce dernier comprend Ton visage (qui sera repris par Félix Leclerc) et Les immortelles. L’artiste se fait également comédien en incarnant Vladimir dans La Boîte à surprises, émission de télévision destinée aux jeunes.

En 1962, il remporte le premier prix du concours Chansons sur mesure, qui se déroule à Bruxelles, grâce à l’interprétation de Renée Claude de Feuille de gui. L’interprète ajoute également à son répertoire La marquise coton (1963), Chanson morte (1963), Pour qui (1964) et plus tard Je reviens chez nous et Qu’est-ce que ça peut ben faire.

Les récents succès de Jean-Pierre Ferland, auxquels il faut ajouter Les fleurs de Macadam (1962), font de lui un auteur-compositeur recherché. Ainsi, Yoland Guérard (Ça fait longtemps déjà, 1962) et Pauline Julien (La marquise coton, 1962) enregistrent des chansons portant sa signature. Félix Leclerc, en plus d’avoir repris Ton visage (1962), ajoute à son répertoire La chanson du pharmacien et Les noces d’or (1966).

Dans la foulée de son succès chez nous, Ferland effectue un premier voyage en France, en 1962 et 1963. Il se produit à la Tête de l’art, puis à Bobino, en première partie de Colette Renard. C’est d’ailleurs sur le vieux continent qu’il enregistre son cinquième album, qui contient les succès M’aimeras-tu ou m’aimeras-tu pas et Je te cherche. Cette dernière chanson, tout comme Feuille de gui, sera reprise par le groupe les Bel Canto (à l’époque sous le nom des Kantos). De retour au Québec, Jean-Pierre effectue une tournée de plusieurs mois. Je reviens chez nous

En 1965, il anime à la télévision de la SRC le volet chansonnier de Jeunesse oblige. La même année, Margot Lefebvre reprend Feuille de gui. À la même période, Ginette Ravel s’ajoute également à la liste de ses interprètes. Celle-ci enregistre Les immortelles (1966), N’ouvre pas (1966), On dégringole (1968) et Je reviens chez nous (1968). Cette dernière chanson peut être considérée comme un des plus grands succès de Jean-Pierre Ferland.

Figurant sur le huitième album de l’auteur-compositeur-interprète, Je reviens chez nous fut reprise par de nombreux artistes dont, outre Ginette Ravel, Georges Guétary, Les Compagnons de la Chanson et Nana Mouskouri (qui en fera elle aussi un incontournable de son répertoire). Sur le même album, Ferland interprète Je le sais et Marie-Claire. Ce disque obtient le Grand Prix du festival du disque, au Québec, ainsi que le Prix de l’Académie Charles-Cros, en France.

En 1969, Un peu plus haut (qui sera repris par Donald Lautrec, puis quelques années plus tard par Ginette Reno), Les femmes de trente ans et Sainte-Adèle P.Q. s’ajoutent aux succès du chanteur. Les Cabestans enregistrent alors Feignez dormir (1969), tandis que Monique Leyrac reprend Sainte-Adèle P.Q. (1970). En 1970, Cora Vaucaire interprète Les noces d’or et Yolanda Lisi Les enfants que j’aurais.

Le début des années 70 s’inscrit dans un mouvement de changements au Québec, notamment dans la musique populaire. Robert Charlebois et ses rythmes psychédéliques donnent l’idée à Ferland d’aller encore plus loin dans sa démarche de chansonnier. Il crée l’album Jaune qui s’avère très moderne dans ses orchestrations et sa prise de son (issu de la collaboration avec André Perry et de Michel Robidoux). Les chansons Le petit roi, Sing sing et Quand on aime on a toujours vingt ans marquent particulièrement le répertoire de l’artiste.

Quelques mois plus tard, l’auteur-compositeur-interprète propose l’album Soleil qui comprend Mon ami J. C., Si on s’y mettait et Le soleil emmène au soleil. En 1972, son virage vers des orchestrations plus élaborées est récompensé au gala des artistes où il obtient le trophée du meilleur auteur-compositeur-interprète.

Dans les années qui suivent, l’artiste se tourne de plus en plus vers des sons plus rock, comme en témoigne Qu’est-ce que ça peut ben faire (1974), Le show-business (1975) et Swinguez votre compagnie (1975). T’es mon amour

En 1974, Jean-Pierre Ferland uni sa voix à celle de Ginette Reno pour un duo qui deviendra mémorable : T’es mon amour t’es ma maîtresse. Cette chanson, en plus d’obtenir un grand succès, réconcilie la chanson populaire avec les chansonniers (auteurs-compositeurs-interprètes).
Ce duo est également le début d’une belle amitié. En 1975, la chanteuse reprend de façon magistrale la chanson Un peu plus loin, lors des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste sur le Mont-Royal (spectacle Une fois cinq). Son interprétation est tellement forte en émotion, que la chanson deviendra, pour le public, une chanson de Ginette à part entière (et non une simple reprise).
Évidemment, une amitié entre un auteur-compositeur et un interprète comme celle-ci donne naissance à d’autres collaborations. En 1978, Ginette reprend Je reviens chez nous. Dans les années 80, elle interprétera des chansons créées spécialement pour elle dont Quand on se donne (1981), Rouge (1981), Sur la table de mon phono (1982). Elle reprendra également Y’a pas deux chansons pareilles.

Toujours lors des fêtes de la Saint-Jean-Baptiste de 1975, Jean-Pierre participe au spectacle Une fois cinq en compagnie de Gilles Vigneault, Yvon Deschamps et Robert Charlebois. Cette manifestation, qui fut enregistrée sur disque, reste légendaire et marque de façon indélébile la chanson québécoise. L’année suivante, en 1976, Catherine Lara (Éblouis-moi), Christyne Chartrand (Ça fait longtemps déjà) et Richard Huet (Après) s’ajoutent aux interprètes de l’artiste. Y’a pas deux chansons pareilles

Les années 80 verront la carrière de Ferland animateur prendre son essor, parfois au détriment du Ferland chanteur. Entre 1981 et 1987, à chaque été, il anime Station soleil à la télévision de Radio-Québec. De 1987 à 1989, il passe à la SRC pour L’autobus du show-business. Jean-Pierre conçoit également le spectacle Du gramophone au laser (1984), retraçant les plus grands succès de la chanson québécoise et mettant en vedette Louise Portal, Marie-Claire Séguin, Nanette Workman (remplacée en cours de route par Véronique Béliveau). En 1989, il crée avec Paul Baillargeon la comédie musicale Gala, mettant en vedette Sylvie Tremblay, mais celle-ci n’obtient pas l’accueil escompté.

Côté chanson, il amorce une collaboration avec Daniel Mercure dont est issue la chanson Y’a pas deux chansons pareilles (1981). Étant moins présent sur disque que les années précédentes, l’auteur-compositeur écrit de nombreuses chansons pour divers interprètes : Claude Dubois (La folie douce, 1983), Robert Leroux (Vivre, 1982), Nathalie Simard (Je parle aux animaux, 1983, C’est à 14 ans que la vie commence, en duo avec son auteur, 1983) et Céline Dion (Ma chambre, 1987), par exemple.

Pendant la décennie suivante, Jean-Pierre Ferland revient avec succès à la chanson avec les albums Bleu blanc blues (sur lequel figure T’es belle et Montréal est une femme, 1992), Écoute pas ça (1995) et L’amour c’est de l’ouvrage (1999). En 1993, René Simard crée Ma blonde en or, tandis que Dan Bigras reprend Ton visage sur un album consacré aux immortelles de la chanson.

En 2004, l’auteur-compositeur-interprète reçoit un magnifique hommage de ses compatriotes de la chanson, alors que paraît l’album Le petit roi. On peut y entendre des artistes tel que Kevin Parent (Le petit roi), Éric Lapointe (Une chance qu’on s’a), Isabelle Boulay (Je ne veux pas sortir ce soir) et Sylvain Cossette (Je reviens chez nous). L’année suivante, pour fêter les 35 ans de l’album Jaune, des artistes de la relève reprennent les chansons de l’album mythique. On peut y entendre, entre autres Jérôme Minière, Carl Bastien et Nicolas Repac. On réédite dans un magnifique coffret la version originale de l’album sur cd pour accompagner l’album de reprises.

Distinctions et Prix principaux
1964 - Prix Rolande-Desormeaux du Gala des artistes
1965 - Prix du meilleur auteur-compositeur-interprète du Festival du disque
1968 - Grand Prix de l’Académie Charles-Cros
1975 - Grand Prix de l’Académie Charles-Cros
1992 - Prix de l’Union des artistes
1995 - Médaille Jacques-Blanchet
1995 - Prix Félix auteur ou compositeur de l’année
1996 - Officier de l'Ordre du Canada
1997 - Prix Félix Hommage
2001 - Prix Miroir, Miroir de la chanson d'expression française
2003 - Chevalier de l'Ordre national du Québec
2004 - Prix Miroir, Miroir Rythme FM du Spectacle le plus populaire
2006 - Prix Miroir, Prix hommage


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