Jean-Claude Killy life and biography

Jean-Claude Killy picture, image, poster

Jean-Claude Killy biography

Date of birth : 1943-08-30
Date of death : -
Birthplace : Saint-Cloud, France
Nationality : Française
Category : Sports
Last modified : 2010-07-07
Credited as : Skieur alpin et coureur automobile , ,

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Jean-Claude Killy, né le 30 août 1943 à Saint-Cloud, est un ancien skieur alpin et coureur automobile français.

Il est devenu membre du comité international olympique et a réussi sa reconversion après avoir travaillé entre autres dans les années 1990 en tant que président directeur général d’Amaury Sport Organisation.

Au cours de sa carrière sportive, Killy devient le deuxième skieur alpin à remporter les trois épreuves (descente, slalom, slalom géant) lors de mêmes Jeux olympiques en 1968 à Grenoble.

Il a également remporté six titres de championnats du monde et à deux reprises la coupe du monde de ski alpin (1967, 1968), puis s'est reconverti dans les sports mécaniques (participation aux 24 Heures du Mans entre autres).

Après sa carrière sportive, il prit des postes importants au sein de divers organismes sportifs : membre du comité exécutif alpin de la Fédération internationale de ski, membre du CIO, co-président du comité d'organisation des JO 1992, président de la commission de coordination des Jeux olympiques d'hiver du CIO, président exécutif du directoire des mondiaux de ski alpin de Val d'Isère.
Enfin, Jean-Claude Killy a donné son nom au grand domaine skiable qui regroupe les stations de Tignes et de Val d'Isère.

Né à Saint-Cloud, Jean-Claude Killy grandit cependant à Val d'Isère où ses parents s'installent quand il a trois ans. Son père, Robert Killy est un ancien pilote de chasse à la Royal Air Force pendant la Seconde Guerre mondiale, il gère à Val d'Isère un hôtel La Bergerie avant d'ouvrir un magasin de sport dans la rue principale de la station, aujourd'hui c'est le frère de Jean-Claude, Mick Killy, qui s'en occupe.

Jean-Claude Killy fait partie de la grande génération de skieurs français des années 1960, qui dominent les compétitions alpines sous la direction d'Honoré Bonnet, ancien responsable de l'école des Hautes Montagnes de Chamonix.
Le jeune Killy fête à 18 ans sa première grande victoire lors du « Critérium de la 1ère Neige » de Val d'Isère en décembre 1961 puis sa première « Classique » à Garmisch-Partenkirchen en dominant le slalom géant de Arlberg-Kandahar en 1964. C'est le début d'une brillante carrière.

Jean-Claude Killy confirme très vite son potentiel en devenant double Champion du Monde en descente et combiné à Portillo en 1966 et en remportant les courses de l' Arlberg-Kandahar 1966 et 1967 ainsi que le classement général des 2 premières éditions de la coupe du monde en 1967 (avec 12 victoires et les classements de la descente, du géant et du slalom) et 1968 (6 victoires).

Il est un des rares champions à avoir triomphé dans le même week-end dans des « Classiques » comme le « Lauberhorn » de Wengen ou le « Hahnenkamm » de Kitzbühel où il enlève d'abord la descente puis le slalom.

En janvier 1967, il s'impose dans six courses de suite dans trois spécialités - d'abord à Adelboden (slalom géant) puis à Wengen et Kitzbühel (descente et slalom) et enfin à Megève (descente). En 1967, il gagne les cinq descentes de la Coupe du Monde. Les Américains l'adorent et le surnomment « King Killy ».
L'apogée de sa carrière est atteinte lors des Jeux olympiques de 1968 à Grenoble. Killy réalise le triplé olympique sur les pistes de Chamrousse: il devient ainsi l'égal de Toni Sailer qui avait fait de même en 1956 à Cortina d'Ampezzo, Italie, et entre dans la légende olympique et du ski.

Après avoir tout gagné en ski, il arrête sa carrière après les Jeux olympiques de Grenoble, à moins de 25 ans, et se lance dans les sports mécaniques, en participant à de nombreuses courses dont les 24 heures du Mans, puis dans le cinéma (Snowjob).

Sportif éclectique, celui que ses rares véritables amis appellent familièrement « Toutoune » sait aussi parfaitement mettre à profit son image de grand champion avec l'aide de Marc McCormark, fondateur de l'agence de management américain I.M.G. après que la station de Val d'Isère eut repoussé son offre de collaboration.
Mais son image ne s'arrête pas uniquement aux sports. Jean-Claude Killy connaît également le succès dans les affaires, avec notamment une société de vêtements de sports (Veleda-Killy)pour laquelle il reçoit l'Oscar de l'exportation en 1982, et diverses collaborations comme promoteur de nombreuses multinationales comme General Motors, United Airlines, Head Rolex et Coca Cola.

Cependant, Jean-Claude Killy n'oublie pas sa passion première, le ski. C'est ainsi qu'il contribue à développer l'image de ce sport en participant à l'amélioration des moyens techniques, de sécurité et de promotion des stations hivernales et en devenant membre du Comité Exécutif Alpin de la Fédération internationale de ski (FIS) pendant plusieurs années.

Avec son ami Michel Barnier, il lance la candidature d'Albertville pour l'organisation des Jeux olympiques, puis il sera co-président du Comité d'Organisation des 16èmes Jeux olympiques d'hiver en 1992.

C'est lui qui décide de nommer Michel Platini pour allumer le flambeau olympique contre l'avis de nombreuses personnes. Il préside ensuite la commission de coordination des Jeux olympiques d'hiver de 2006 à Turin et est également désigné pour superviser les Jeux de Sochi de 2014.

Enfin, en 2004, il joue un rôle décisif dans l'attribution des Championnats du monde de ski alpin 2009 à Val-d'Isère lors du Congrès de la FIS de Miami. Cependant, il démissionne le 30 juin 2007 de son poste de président exécutif du directoire des mondiaux de Val d'Isère afin de protester contre une situation politique confuse et mettre en avant les retards pris dans la construction du centre sportif ainsi que dans les travaux d'aménagement des pistes.

Depuis plus de 20 ans, le domaine skiable qui s'étend du col de l'Iseran à Val d'Isère, au Glacier de la Grande Motte à Tignes porte le nom d'Espace Killy.
Après les Jeux olympiques d'Albertville, Jean-Claude Killy rejoint Amaury Sport Organisation (ASO), entreprise qui gère le Tour de France ou le Paris-Dakar. Il quitte l'entreprise en 1999. Il soutient aussi la candidature de Paris pour accueillir les Jeux olympiques de 2012.

Mais son prestige et son rôle dans le CIO, dont il est membre depuis 1995, ne suffisent pas à faire pencher la balance en faveur de la capitale française face à Londres en raison des intrigues politiques qui perturbent la candidature parisienne.
Il se marie en 1972 avec Danièle Gaubert, célèbre actrice des années 1960, disparue suite à un cancer en 1987. Une fille, Isabelle, est née de leur union. Il adopte aussi les deux enfants issus du premier mariage de son épouse.

Sa carrière fut reconnue par l'État français qui lui remet la Légion d'honneur en 1968 lors d'une grande cérémonie à l'Elysée présidé par le Général de Gaulle. Il est également membre de l'Académie des sports française.

Killy habite près de Genève. Pendant de nombreuses années, il pilotait son propre hélicoptère lors de ses déplacements en France et à l'étranger. Sa vie a été retracée dans une biographie de Thierry Dussard, « Jean-Claude Killy », parue chez Lattès, en 1991.

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