Jacques Revaux life and biography

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Jacques Revaux biography

Date of birth : 1940-07-11
Date of death : -
Birthplace : Azay-sur-Cher, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-03-01
Credited as : compositeur et chanteur, chansons:La maladie d'amour - Michel Sardou, Comme d'habitude- Claude François

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Jacques Revaux (de son vrai nom Jacques Abel Jules Revaud), né le 11 juillet 1940 à Azay-sur-Cher, est un compositeur et chanteur français.
Parmi ses succès, figurent Comme d'habitude, La maladie d'amour et J'ai oublié de vivre. Adolescent, le compositeur rêve de devenir comédien. Il quitte le lycée pour se lancer dans le cinéma, mais le destin le poussera vers la chanson. À la fin des années cinquante, le jeune homme participe au Numéro un de demain et au Coq d'or de la chanson (1958). Puis vient le temps du service militaire.

De retour à la vie civile, Jacques se met à composer pour les artistes yé-yé (certaines de ces collaborations se poursuivront d'ailleurs bien après les années soixante) : Richard Anthony (Si chaque soir meurt une rose, Dieu voit le travail du charpentier, 1975, Je suis trop loin de toi, chanson également enregistrée par Isabelle Aubret), Dalida (Chanter les voix, 1975), Dick Rivers (Ton prénom je l'aime, 1967, L'histoire d'un homme, 1970, Moi je t'aime) etc.

En 1963, le compositeur enregistre plusieurs quarante-cinq tours, remportant ainsi qu’un succès d’estime. Parmi les chansons qu’il enregistre, figurent Deux larmes, J’ai croqué la pomme, J’attendais et Je ne savais pas. En tant que chanteur, Jacques Revaux participe même au film musical de Michel Legrand Les demoiselles de Rochefort.

Au milieu des années soixante, le compositeur amorce une collaboration fructueuse avec Hervé Vilard. Pour lui, il compose de nombreux succès dont Les anges du matin, Laisse-moi vivre (1976), Sayonara (1969), Pedro (1966), L’avion de nulle part (1969), Derrière le mur de la maison (1971) et Monsieur Yamamoto (1967). De son côté, Monty enregistre avec succès Fleurs et bonbons et On a changé ma ville, tandis que Michèle Torr chante Rien n‘y fera.

C’est également pendant les années soixante que le compositeur se met à travailler avec Claude François. De cette collaboration naîtra, bien sûr, le célèbre Comme d’habitude, en 1968. Cette chanson est d’abord destinée à Hervé Vilard qui est le seul artiste ayant accepté de l’enregistrer, Michel Sardou, entre autres, l’ayant refusée.

Mais Jacques voulant travailler avec Claude, Hervé accepte d’abandonner la chanson (il la reprendra des années plus tard). Claude François modifie légèrement la chanson, en montant les notes du refrain, ce qui lui permet de cosignée la chanson avec Revaux et Gilles Thibaut (l’auteur du texte). Paul Anka en fera une adaptation anglaise, intitulée My way, qui sera interprétée par Elvis Presley, Frank Sinatra, Nina Simone et Ray Charles, entres autres. Quant à son créateur français, il enregistre au début des années soixante-dix L’amour se meurt, avec un succès moindre, mais toujours grand.

On ne peut évoquer la carrière de Jacques Revaux sans mentionner le nom de Michel Sardou. Jacques compose alors pour lui la musique de Petit (1967), de Nous n’aurons pas d’enfant (1968) et d' América América. Cette nouvelle collaboration pousse le compositeur à se lancer dans la production ; il devient, en effet le producteur du chanteur.

Michel Sardou connaîtra alors une série de grands succès grâce au talent de composition de Jacques Revaux, à commencer par Les bals populaires, Et mourir de plaisir et J’habite en France, en 1970. Suivront Le rire du sergent (1972), Un enfant (1972), Le surveillant général (1972), La maladie d’amour (1973), Les villes de solitudes (1974), Une fille aux yeux clairs (1974) Le France (1975), La java de Broadway (1977), Les lacs du Connemara (1981), Les deux écoles (1984)... En fait, le compositeur collabore à presque toutes les chansons de l’artiste. Il compose aussi pour Pierre Billon, autre collaborateur de Michel, L’indien blond.

Toujours pour Michel Sardou, cette fois avec la collaboration de Régis Talar qu‘il a rencontré en 1962, Revaux fonde la maison de disque Tréma. Outre Michel, d’autres artistes viendront se joindre à l’écurie de cette firme devenue aujourd’hui célèbre : Enrico Macias, Hervé Vilard, Catherine Lara, Michel Delpech etc.

Parallèlement à ses activités de producteur, Jacques Revaux continue de composer des chansons pour d’autres artistes. En 1968, Marcel Amont enregistre Le jour de mes quatre saisons, puis en 1975, Les artistes. Il enregistre aussi Vivement qu’on soit heureux (1972), Une fille aux yeux bleus (1970) et Marcel Valentino (1970), entres autres. Mike Brant fait également partie des interprètes du compositeur. Il enregistre la chanson Qui a tort, en 1972. Quant à Hugues Aufray, il interprète Le bon Dieu s’énervait, en 1971. Enfin, Christian Delagrange enregistre Tu es un homme, en 1974.

Plusieurs artistes féminines interprètent également le compositeur désormais célèbre. Séverine fait partie de ces femmes. Elle crée ainsi avec succès plusieurs chansons dont J’aime (1969), Tu ne vois jamais le vent (1971), Vers la lumière (1971), Viens (1971), Vivre pour moi (1971). Patricia, enregistre Leur amour, en 1970. Nicoletta (En amour, 1970), Sylvie Vartan (Changement de cavalière, J‘ai caché le soleil, 1969), Rosy Armen (Où sont les garçons, 1968), Jacqueline Dulac (Deux cœurs), Annie Philippe (Le temps des poupées) et Mireille Mathieu (Mon bel amour d’été, On y revient toujours) ont également droit à leur part de succès grâce à Jacques Revaux.

Jacques Revaux a été promu au grade d'officier dans l'ordre des Arts et des Lettres le 22 décembre 2006.


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