Ingres Dominique biography
Date of birth : 1780-08-29
Date of death : 1867-01-14
Birthplace : Montauban , France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-28
Credited as : peintre néo-classique, le musée Ingres,
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Jean-Auguste-Dominique Ingres (29 août 1780 à Montauban - 14 janvier 1867 à Paris) est un peintre français néo-classique.
Son père, lui-même peintre, ne manque pas de remarquer ses penchants artistiques. Il enseigne à son fils la peinture et le piano avant de lenvoyer à lAcadémie royale de Toulouse.
Ingres na que onze ans et son avenir semble déjà tout tracé. A partir de 1797, il suit les cours du peintre néoclassique Jacques-Louis David. A 21 ans, Les Ambassadeurs d'Agamemnon lui vaut le prix de Rome.
Cependant, Ingres doit attendre 1806 pour rejoindre la Villa Médicis, dans laquelle il séjournera quatre ans. Entre temps, il exerce son art essentiellement en exécutant des portraits.
Arrivé à Rome, il découvre une source dadmiration et dinspiration dans les uvres de Raphaël. Pour Ingres, cette période très féconde lui permet daffermir son style. En 1811, il fait parvenir Jupiter et Thétis à Paris. Sévères, les critiques dissuadent Ingres de revenir en France. Il décide donc de rester à Rome.
En peignant la Grande Odalisque en 1814, il prend le parti de lesthétique et du style contre le réalisme. Afin datteindre un dessin parfait, il allonge le dos de la femme nu, ajoutant trois vertèbres.
Tout comme La Mort de Léonard de Vinci (1817) ou Roger délivrant Angélique (1819), cette toile reçoit un accueil mitigé en France. Le succès tardant et difficultés financières approchant, Ingres se consacre avant tout à lexécution de commandes.
En 1820, à défaut de rencontrer le succès en France et afin de toujours mieux simprégner de la culture italienne, Ingres sinstalle à Florence. Cette même année, le gouvernement lui commande le Vu de Louis XIII.
Il faut quatre ans à Ingres pour honorer cette commande dEtat et présenter son tableau au Salon de 1824. La critique, au mieux sceptique jusqualors, encense le tableau. Cet extraordinaire succès annonce le retour dIngres à Paris.
Il installe son atelier à Paris et y forme des peintres tel quHyppolite Flandrin. Au Salon de 1827, lopposition entre néoclassiques et romantiques trouve son expression dans laffrontement entre partisan de la Mort de Sardanapale de Delacroix et de lApothéose d'Homère dIngres. Ce dernier endosse le rôle de chef de file des académiques.
Cependant, après dix ans sans embûches, le succès connaît un coup darrêt violent lorsque le Martyre de saint Symphorien se heurte à un mauvais accueil. Piqué, lartiste décide de repartir en Italie et accepte en 1835 la direction de la Villa Médicis.
Durant ces six années de directorat, il se consacre essentiellement à lenseignement et au dessin. A Paris, le prestige de son poste palie à son absence et renforce sa position de chef de file des néoclassiques.
De retour en France en 1841, il poursuit la réalisation de portraits tout en consacrant une part de son temps à lart décoratif. Malheureusement, il ne parviendra pas au terme de ses ambitions pour les fresques du château de Dampierre.
Toutefois le succès ne quitte plus Ingres. La pureté de ses dessins illumine ses toiles, à l'image de la Comtesse d'Haussonville (1845) ou Vénus Anadyomène (1848). En 1862, cinq ans avant sa mort, il réalise avec le Bain Turc un de ses plus beaux tableaux.
Loin de se cantonner à la simple perpétuation de ses pères, Ingres a véritablement contribué au renouvellement de son art. Certaines de ses uvres nont dailleurs pas manqué de provoquer un scandale. Degas, Renoir ou encore Picasso ne manqueront pas de souligner linfluence quaura exercé sur eux le maître néoclassique.
Dominique Ingres est aussi violoniste et devient, durant un temps, deuxième violon à lOrchestre du Capitole de Toulouse. De ce hobby naît lexpression « violon dIngres ».
À sa mort, Ingres est enterré au cimetière du Père-Lachaise à Paris
La ville de Montauban a fait de son ancien atelier le musée Ingres.