Georges Frèche biography
Date of birth : 1938-07-09
Date of death : 2010-10-24
Birthplace : Puylaurens , France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2011-01-31
Credited as : homme politique, Maire de Montpellier de 1977 à 2004,
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Il fut professeur honoraire dhistoire de droit romain à luniversité Montpellier 1, après des enseignements de l'histoire du droit, du droit romain et des idées politiques à l'UFR Droit et à l'UFR Sciences économiques.
Il était le fils de Joseph Frêche (Bethmale, Ariège, 1916), Officier, et de Marie- Jeanne Commenges. De deux unions, Georges Frêche est le père de cinq filles : Nathalie , Agnès, Catherine , puis Julie et Marion.
À sa sortie d'HEC, il rejoint la Faculté de droit de Paris et l'Institut de Géographie. Il milite alors contre la guerre dAlgérie, position très minoritaire à la Faculté de droit.
Georges Frêche adhère à la Fédération des cercles marxistes-léninistes, organisation maoïste, en 1964, où il signe Georges Lierre ses articles pour L'Humanité nouvelle. Exclu à lautomne 1965 pour avoir voulu « fomenter une dissidence » contre lappareil de la FCML, il rejoint un temps le Centre marxiste-léniniste de France issu du « groupe de Clichy », proche de Patrick Prado et Claude Beaulieu[4]. Une fois nommé à la Faculté de Droit de Montpellier en 1969, il sengage à la SFIO.
C'est à son arrivée à Montpellier pour enseigner à la Faculté de droit que Georges Frêche adhère à la SFIO, composé à Montpellier d'une unique section et de quelques adhérents.
Candidat pour la première fois en 1971, il est tête de liste (Union de la gauche) aux élections municipales à Montpellier, il est battu par le maire sortant, François Delmas.
Ainsi, il prend sur sa liste aux municipales de 1977, Guy Montero, ancien officier de la Légion étrangère condamné pour appartenance à l'OAS, après lui avoir confié son service d'ordre pour ces élections. En 1982, il met en berne tous les drapeaux de la ville quand Claude Cheysson, ministre des Relations extérieures (affaires étrangères) de François Mitterrand , vient s'incliner à Alger devant la tombe des « combattants du FLN ».
Avec pour objectif un développement de la ville de Montpellier, il engage celle -ci dans une série de grands travaux. Georges Frêche se targue souvent d'avoir fait exploser la population de la ville, citant par exemple un passage du vingt- cinquième au huitième rang national au cours de son mandat. Mais, en réalité, la plus forte croissance a lieu dans les années 1960, bien avant son premier mandat , suite à l'arrivée des Pieds-Noirs et d'IBM : ainsi en 1975, soit deux ans avant son premier mandat, Montpellier était déjà la treizième ville de France avec 191 000 habitants.
On peut citer notamment la création d'un nouveau quartier à la fin des années 1970 : Antigone, par l' architecte Ricardo Bofill, mais aussi de celui du Millénaire , une zone économique , à la fin des années 1980, qui vient prolonger le développement de la ville vers l'est ou encore au centre-ville l'édification du Corum (centre de congrès et opéra).
Les années 1990 voient se construire la piscine olympique , au sein du réseau des médiathèques la « centrale » Émile-Zola , la première ligne de tramway , implantation des UFR des sciences économiques et d'AES sur le campus de Richter (il échoue néanmoins à y faire venir la Faculté de droit qui préfère rester en centre-ville, ce projet, baptisé « Richter », provoquant de plus une forte polémique entre Georges Frêche et le président de l' université Montpellier 1).
Au cours des années 2000, les grands projets continuent : zone ludique et commerciale Odysseum, quartier Nouveau Saint-Roch , deuxième ligne de tramway, chantier du musée Fabre, nouvel hôtel de ville ainsi que le projet campus qui doit profondément remodeler les quartiers autour des universités des sciences et des lettres.
Au sein du district de Montpellier, des tensions apparaissent avec le maire de Lattes, Michel Vaillat, sur la commune duquel sont implantés deux aménagements polluants de l'agglomération montpelliéraine : la décharge du Thôt et la station d' épuration de la Céreirède. Les relations avec Lattes s'apaisent avec l'élection de Cyril Meunier en 2001 et l'engagement de fermer la décharge en 2006. Cependant, elles se détériorent avec Christian Jeanjean, maire UMP de Palavas-les-Flots.
À la suite de son élection en 2004 à la présidence de la Région Languedoc-Roussillon , il ne peut plus être maire de Montpellier pour cause de cumul des mandats et désigne Hélène Mandroux pour lui succéder. Il reste président de la communauté d'agglomération de Montpellier aux compétences élargies (loi Chevènement).
Il consacre, pour l'agglomération, son énergie aux projets de deuxième ligne de tramway et au parc d'activités d'Odysseum. Il a aussi pour objectif d'agrandir la communauté en gagnant d'autres communes pour pouvoir atteindre le seuil de population de 500 000 habitants permettant la transformation en communauté urbaine. Le premier élargissement à l'issue de la transformation du district en communauté d'agglomération a pour effet de faire venir Montpellier jusqu'à la mer. C'est aussi une manière de compenser le départ de plusieurs communes dont Palavas-les-Flots. Pour y arriver , deux possibilités : aller à l'est vers Lunel, ou vers l'ouest avec Sète et Frontignan. La deuxième option est finalement validée. En 2005, Georges Frêche tente une fusion entre les communautés d'agglomération de Montpellier, celle de Sète, et la communauté de communes de Mèze, mais ce projet n'aboutit pas, faute d'unanimité.
Du point de vue de l'intercommunalité, le bilan de Georges Frêche est paradoxal. S'il parvient à doter Montpellier d'une communauté d'agglomération puissante et active par transformation du district urbain créé en 1965 il ne réussit en revanche pas à calmer le mécontentement des communes alentours (lire la section dédiée de l' article Communauté d'agglomération Montpellier Agglomération).
Les discours de rejet de l'agglomération dans les communes périphériques insistent sur la personnalité hégémonique de Georges Frêche. L'agglomération est devenue plus puissante grâce à des compétences élargies ( culture , développement économique), mais elle est amputée de son littoral par le départ de Palavas-les-Flots et le refus de Mauguio comme de La Grande-Motte , communes membres de la communauté de communes du Pays de l'Or, d'intégrer la communauté.
En 2010, il est réélu à l'issue du deuxième tour des élections régionales avec 54,19% des voix, soit 44 sièges sur les 67 (13 allant à l'UMP et 10 au FN). Il meurt d'un arrêt cardiaque,la même année, le 24 octobre, à Montpellier.
Synthèse des mandats et fonctions
Député de l'Hérault de 1973 à 1978 ; puis de 1981 à 1993 ; et enfin de 1997 à 2002.
Conseiller régional du Languedoc-Roussillon de 1973 jusqu'à sa mort en 2010
Vice-président du conseil régional du Languedoc-Roussillon de 1973 à 1986
Président du conseil régional de 2004 jusqu'à sa mort en 2010
Maire de Montpellier de 1977 à 2004
Président du District de Montpellier de 1977 à 2004
Président de la communauté d'agglomération Montpellier Agglomération de 2004 jusqu'à sa mort en 2010