Georges Coulonges life and biography

Georges Coulonges picture, image, poster

Georges Coulonges biography

Date of birth : 1923-04-04
Date of death : 2003-06-12
Birthplace : Lacanau, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-02-24
Credited as : écrivain et scénariste , parolier de Jean Ferrat, Nana Mouskouri, Marcel Amont, chanson:L'Enfant au tambour - Nana Mouskouri

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Georges Coulonges, né le 4 avril 1923 à Lacanau, mort le 12 juin 2003 à Pern, était un écrivain et un scénariste français.
Georges Coulonges fut d'abord parolier pour des chanteurs francophones réputés : Jean Ferrat, Nana Mouskouri, Marcel Amont.

À la fin des années cinquante, il se met à écrire des chansons. Ainsi, il signe les premières chansons de Marcel Amont : Escamillo et La photographie (1957). Parmi ses premiers interprètes, il faut également citer Annie Fratellini (La morte saison, 1957), Tohama (Demain, nous irons, 1958), Marie-José (Viens danser l'amour, 1958) et André Dassary (La fête à maman, 1958).

En 1958, la chanson Je t'aimerai, t'aimerai obtient le succès. Plusieurs interprètes l'ajoutent à leur répertoire dont Luis Mariano, Gloria Lasso et Tino Rossi. Le premier enregistrera la même année Sayonara, tandis que Tino Rossi chante, en 1959, Porto Polo. De son côté, Gloria Lasso interprète Océano.

À cette époque, deux interprètes peuvent être considérés comme étant des interprètes fétiches de l'auteur : Henri Genès et René-Louis Lafforgue. Henri met à son répertoire plusieurs chansons dont Les commandements de Lavedese, L'officier idéal, La chanson des pipeaux et El Coryza. Quant à René-Louis, il interprète La boulange, Et une liberté, L'école buissonnière, Mirabeau, Mirabelle et La guitare espagnole, entre autres.
Georges Coulonges est également interprété par Bourvil (Du côté de l'Alsace), Joël Holmès (Chemin de Rome), Henri Salvador (Papa et maman), Annie Cordy (Six roses, Attends, je viens), Philippe Clay (Fatigués de naissance, 1959), Patachou (La musique) .

Pendant les années soixante, les vedettes des années cinquante continuent d'enregistrer les chansons de l'auteur : Félix Marten (La mère Éloi, 1961), Michèle Arnaud (Les amoureux de novembre, 1961), Les Frères Jacques (Don Léon, Au bal des gens de maison, 1961), par exemple. Les nouveaux venus ne sont pas en reste, loin de là. Parmi ceux-ci, Jean Ferrat s'avère être un interprète fidèle. Leur première chanson commune, La fête aux copains, est enregistrée par Juliette Gréco en 1963.

En 1965, Potemkine connaît les foudres de la censure. La chanson est interdite d'antenne, les médias préférant alors le côté romantique de Ferrat plutôt que son côté engagé. Malgré tout, les deux hommes poursuivent leur collaboration : La jeunesse (1964), La commune (1971), Un enfant quitte Paris. Cette dernière chanson fut également interprétée par Isabelle Aubret, tout comme La chanson des pipeaux et Le goût de l'été.

En 1965, l'auteur écrit L'enfant au tambour, une magnifique chanson racontant l'histoire d'un jeune garçon à la recherche de son père mort à la guerre. Il s'agit en fait d'une adaptation d'un chant de Noël anglo-saxon, The little drummer boy. La chanson est immortalisée par Nana Mouskouri. Bien que le texte de l'auteur n'ait rien à voir avec l'original, L'enfant au tambour devient un classique de Noël. Sacha Distel enregistre la chanson dans une version différente. Il interprète aussi Les filles, moi j'aime ça, en 1962.

Parmi les autres interprètes de Georges Coulonges, il faut citer Caterina Valente (Jérémie, voici l'heure), Michèle Torr (C'est dur d'avoir seize ans, 1964), Francesca Solleville (Le nouveau monde), Max Rongier (Le bonheur au temps présent, La cadence, La route, Ce mois d'août, Les dettes de guerre, Que tu sois là) et Francis Lemarque (Paris de loin, Rien, j'entends rien, Le chômage). Avec ce dernier, il crée Paris Populi, une grande fresque historique en chanson.

Il a aussi publié de nombreux romans dont la série Les chemins de nos pères et Les blés deviennent paille. En 1969, il signe un livre sur la chanson française intitulé La chanson en son temps, de Béranger au Juke-box. En 1998, il signe son autobiographie intitulée Ma communale avait raison. Il meurt en 2003, âgé de 80 ans.


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