Georges Brassens biography
Date of birth : 1921-10-22
Date of death : 1981-10-29
Birthplace : Sete, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-04
Credited as : auteur et compositeur, poète interprète,
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Georges Brassens naît le 21 octobre 1921 , à Sète dans lHérault. Sa mère, Elvira, fille dun napolitain, et son père, Jean-Louis, sont des gens simples et honnêtes.
Dès 14 ans, il commence à écrire quelques « fadaises », et cest au collège que la lecture des poètes léveille réellement à lécriture.
Mais à laube de ses 18 ans, une sombre histoire de vol le fait écoper dun an de prison avec sursis, lhumilie auprès de ses proches et des voisins, et le fait renvoyer du lycée. Cest ce déclic malheureux qui le pousse à rejoindre Paris, chez sa tante Antoinette, en février 1940, rue dAlésia.
Son premier boulot le conduit aux usines Renault de Boulogne Billancourt. Le soir, sur le piano de sa tante, il sessaie à ses premiers accords. Mais les Allemands envahissent Paris, et Brassens retourne à Sète. Cependant, trois mois plus tard, il ne peut sempêcher de retrouver la capitale.
Ne pouvant reprendre son poste chez Renault, il se jette dans un travail acharné: la découverte de la musique sur le vieux piano dAntoinette. Il lit beaucoup, pour tuer le temps dans ce Paris désert: Paul Fort, Rimbaud, et surtout Villon. Ce travail le mène en 1942 à publier son premier recueil de poésie, Des coups dépées dans leau, suivi rapidement de A la venvole.
Il rencontre, parmi les amis de sa tante, Jeanne Le Bonnier, « la Jeanne » qui habite à deux pas de là. Leur relation durera à jamais, malgré la différence dâge (elle est née en 1891!), dabord amicale, puis amoureuse.
Mais cest la guerre et Brassens est envoyé en Allemagne début 1943. Cest alors quil rencontre Pierre Onteniente, dit Gibraltar, son ami, secrétaire et compagnon. Cest aussi au STO quil fait ses premières armes devant un public, un public si particulier avide démotion, damour et damitié en ces temps difficiles.
Lors dune permission, Brassens « oublie » de revenir en Allemagne, et cest encore chez Jeanne quil se cache à Paris, impasse Florimont, cette cour des miracles où se côtoient poules, chats et chiens, et au milieu, « la cane de Jeanne ».
Lappartement est vétuste, mais Georges y restera plus de vingt ans, jusquen 1966. Il y vit des moments fabuleux avec ses amis, dont un certain René Fallet. Pendant cette période, jusquà la fin de la guerre, Brassens vit caché, profitant de sa réclusion pour écrire, jusquà la libération. Ensuite, tout en écrivant, il continue à vivre chez Jeanne.
En 1947, il rencontre Jona, sa Püppchen. Sa vie est rythmée par ses chansons, mais il nose pas encore les interpréter et elles restent ignorées de tous. Par relation, il commence à écrire dans la revue Le Libertaire, revue anarchiste, sous différents pseudos. Mais, lassé, il quitte le journal. Ses démarchages auprès des cabarets parisiens restent vains
Fin 1951, un ami réussit à faire passer Brassens au Caveau de la République. Ce passage, quoique peu applaudi, redonne confiance à Georges. Il retravaille alors quelques-unes de ses chansons, et le 6 mars 1951, Patachou lauditionne en public, parmi lequel un certain Pierre Nicolas, futur ami et musicien de Georges. Tout le monde est subjugué, et cest ce soir-là que Georges devient Brassens
Ses vrais débuts ont lieu le 9 mars. Jacques Canetti, ami de Patachou et gérant des Trois Baudets, où débutèrent Brel, Mouloudji et Devos, invite Brassens à jouer chez lui. Cest enfin, à plus de trente ans, le succès tant attendu.
Chez Polydor (Philips), Brassens enregistre Maman Papa avec Patachou, puis Le Gorille, La mauvaise réputation, Le petit cheval, Les concerts senchaînent, Bobino en 1953, deux Olympias en 1954, et les récompenses pleuvent: Grand Prix de lAcadémie Charles Cros, édition de ses chansons chez Denoël,
1957 est une année riche pour Brassens. Bobino, lAlhambra, lOlympia, une tournée à létranger, mais aussi une année difficile avec lapparition de coliques néphrétiques très douloureuses.
Les années passent et se ressemblent, de succès en succès, entrecoupées parfois par des faits dramatiques, comme la perte de sa mère en 1962, une alerte grave la même année en plein Olympia et le décès de son père en 1965.
En 1966, après un triomphe au TNP, Georges quitte limpasse Florimont que Jeanne habite désormais avec son nouveau mari. Très attaché à « son » 14e arrondissement, il déménage non loin de là, près de son ami Brel. Mais un nouveau malheur vient le frapper le 24 octobre 1967: Jeanne, « sa » Jeanne meurt. Cest tout un monde qui sécroule.
Les années qui suivent le voient triompher dans toutes les salles, à Paris comme en Province, en France comme à létranger, avec souvent en première partie, des jeunes chanteurs tels que Philippe Chatel, Maxime le Forestier, ou Yves Simon.
Il achète aussi une maison en Bretagne, région dorigine de Jeanne, et sy évade de temps en temps en se mêlant aux villageois et en recevant ses amis.
En 1973, il entame sa dernière tournée, dabord en Belgique puis en Grande-Bretagne où sera enregistré son album Live in Great Britain. Et en 1976, à la sortie de son dernier disque, il occupe Bobino durant cinq mois, jusquen 1977.
Novembre 1980: sa santé est préoccupante. Il est opéré dun cancer. Pendant l'été 1981, au plus mal, il trouve encore la force de retourner au pays, à Sète, et il y meurt le 29 octobre 1981, à 23h15.