Gérard Blain biography
Date of birth : 1930-10-23
Date of death : 2000-12-17
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-03-04
Credited as : acteur, réalisateur, scénariste et dialoguiste, films:Les mistons, Le beau Serge
0 votes so far
À treize ans, il apparaît comme figurant dans trois films tournés dans le sud de la France dont «Le carrefour des enfants perdus» où Léo Joannon aborde le thème des jeunes délinquants. Puis fin 1945, c'est «Fils de France» de Pierre Blondy, une fiction d'actualité sur la 1ère Armée Française qui libère Strasbourg.
Gérard Blain retrouve le cinéma en 1953 en tournant notamment sous la direction de Hervé Bromberger «Les fruits sauvages» avec sa première épouse, Estella Blain, en vedette. Repéré par Julien Duvivier, il campe le fils de Jean Gabin dans «Voici le temps des assassins» (1955).
Devenu l'acteur emblématique de «La nouvelle vague», il joue avec sa nouvelle épouse, Bernadette Lafont, dans «Les mistons» (1957) de François Truffaut puis dans «Le beau Serge» (1958) et «Les cousins» (1959), deux films de Claude Chabrol. Jean-Pierre Mocky le dirige dans «Les vierges» (1962), une histoire grinçante sur la jeunesse des années soixante. Entre temps, il interprète le Français qui assiste John Wayne, dans «Hatari!» (1961) de Howard Hawks, avec Red Buttons, et Hardy Kruger qui courtise aussi la belle Elsa Martinelli. Mais le rôle manque de profondeur et Gérard qui n'aime guère l'ambiance des productions nord-américains refuse d'autres propositions.
Il travaille alors beaucoup en Italie où il est en particulier dirigé par Carlo Lizzani dans «Le bossu de Rome» (1960) et «Traqués par la Gestapo» (1961, deux films sur lItalie de loccupation allemande. Et il donne, notamment la réplique à Pier Angeli, Michèle Mercier, Ira von Fürstenberg et Claudia Cardinale.
Acteur reconnu, Gérard Blain nhésite pas à devenir cinéaste à partir des années soixante-dix en mettant en scène les blessures de la vie dans un style particulièrement dépouillé. Il décrit, dans son premier film, «Les amis» (1970), lamour dun quadragénaire, joué par Philippe March, pour un adolescent meurtri. «Un enfant dans la foule» (1975) et «Le rebelle» (1980) apparaissent presque autobiographiques. Citons encore «Le pélican» (1973) où Gérard joue un pianiste qui perd la garde de son enfant interprété par son propre fils Régis Blain; et dans sa dernière réalisation «Ainsi soit-il» (1999), cest laîné de ses trois fils, Paul, qui en est la vedette.
Il faut aussi évoquer la belle et pathétique histoire de «Pierre et Djemila» (1987) et de leur amour impossible dans une banlieue. Pourtant Gérard Blain cinéaste ne trouve pas la reconnaissance du grand public. Son dernier rôle au cinéma sera celui dun prêtre dans « Bandits damour » (2001) de Pierre Lebret.
Divorcé de sa troisième épouse Monique Sobieski dans les années soixante, il se remarie en 1985 avec Marie-Hélène Bauret qui sera la compagne de sa maturité. Il décède des suites dun cancer dans une clinique parisienne le 17 décembre de lan 2000. Il avait soixante-dix ans.