Edgar Degas life and biography

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Edgar Degas biography

Date of birth : 1834-07-19
Date of death : 1917-09-27
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-06-08
Credited as : Peintre graveur et sculpteur, ,

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Edgar Degas né le 19 juillet 1834 et mort le 27 septembre 1917 à Paris, est un peintre, graveur, sculpteur et photographe français.

Fils du riche banquier Auguste de Gas et de Célestine Musson, Edgar de Gas naît et grandit dans un milieu bourgeois cultivé. Il a quatre frères et sœurs et jouit d’une enfance dorée.

Après son baccalauréat, il commence à fréquenter le Cabinet des Estampes de la Bibliothèque nationale. Dessinateur inlassable, il y copie des œuvres de Albrecht Dürer, Andrea Mantegna, Paul Véronèse, Francisco Goya, Rembrandt.
Il passe ses journées au Louvre, fasciné par les peintres italiens, hollandais et français. En 1854, il s’inscrit à l’atelier du Lyonnais Louis Lamothe, élève assez médiocre de Dominique Ingres et des frères Flandrin. De son côté, son père, amateur raffiné d’art et de musique, lui présente quelques-uns des plus grands collectionneurs de Paris, comme Lacaze, Marcille, et Valpinçon.

En 1855, il commence à suivre des cours à l’École des Beaux-Arts de Paris ; cependant, préférant approcher directement l’art des grands maîtres classiques tels Luca Signorelli, Sandro Botticelli et Raphaël, il entreprend de 1856 à 1860 de nombreux voyages en Italie, d’abord dans sa famille à Naples, puis à Rome et Florence, où il se lie d’amitié avec le peintre Gustave Moreau.

Ses œuvres de jeunesse comptent quelques peintures d’inspiration néoclassique, mais surtout de nombreux portraits des membres de sa famille. De 1865 à 1870, il propose au Salon son œuvre en cours. De 1874 à 1886, Degas envoie des œuvres aux expositions impressionnistes à l’organisation desquelles il participe très activement. Il a alors de très nombreux contacts avec des peintres de sa génération, notamment Pissarro, mais aussi avec des artistes d’avant-garde plus jeunes.

Malgré ses voyages en province et à l’étranger, c’est Paris qui compte essentiellement pour Degas — et à Paris, Montmartre. Il fréquente certains cénacles, ateliers, cafés littéraires et mène avec quelques bourgeois, ses intimes, une vie conformiste de célibataire hautain.
De son milieu familial, il conserve la réserve et le respect des principes. Sa délicatesse de cœur, son intransigeance morale lui valent l’estime de tous. Il participe activement aux discussions qui réunissent les jeunes artistes d’avant-garde et son ami Édouard Manet au café Guerbois.

À partir de 1875, en proie à de nombreuses difficultés matérielles, la peinture devient sa source de revenu. Dans les années 1880, alors que sa vue commence à décliner, Degas privilégie le pastel, auquel il mêle parfois l'aquarelle et la gouache. Les tableaux de cette période témoignent d’un travail très moderne sur l’expressivité de la couleur et de la ligne.
À la fin des années 1890, presque aveugle, il se consacre quasi exclusivement à la sculpture, qu’il pratique déjà depuis une dizaine d’années, transposant ses sujets favoris dans la cire.
L’exposition de vingt-six paysages qu’il présente en octobre 1892 à la galerie Durand-Ruel est sa première et dernière exposition personnelle. À partir de 1905, le peintre se retranche de plus en plus dans son atelier, luttant contre la cécité qui le gagne.
Presque aveugle depuis quelques années, Degas meurt d’une congestion cérébrale à Paris le 27 septembre 1917, âgé de 83 ans. Il est inhumé au cimetière de Montmartre. L’année suivante, les œuvres accumulées dans son atelier et son importante collection sont dispersées aux enchères.

La faillite de sa famille (mort de son père, problèmes financiers de son frère Achille), son caractère difficile, son esprit mordant, ses boutades féroces, ses positions souvent intransigeantes, la progression inexorable de ses troubles oculaires, ont pu contribuer à accentuer la misanthropie si souvent dénoncée de ce vieux célibataire.
Cependant, il semble que cette réputation a été souvent exagérée. Plusieurs indices prouvent en effet que, même âgé, il continuait à s’intéresser à la création, recevant des artistes dans son atelier jusqu’à son déménagement en 1912.

La collection personnelle de Degas était principalement dédiée à l’art français du XIXe siècle, et en particulier à Ingres et Delacroix, deux artistes merveilleusement représentés tant en quantité qu’en qualité. À plusieurs reprises, Degas a d’ailleurs reconnu l’admiration qu’il portait à l’art des deux grands maîtres, à leurs techniques mais aussi à leur culture artistique. À travers leurs œuvres, Degas renouait avec les maîtres du passé et consolidait sa culture classique.

L’influence d’Ingres fut certainement prépondérante dans sa jeunesse. À vingt et un ans, le jeune Degas obtient de rencontrer le vieux maître dans son atelier. La même année, il copie avec passion des œuvres présentées dans la rétrospective consacrée à Ingres.
Peint à cette époque, le premier grand autoportrait de Degas fait clairement référence à celui d’Ingres datant de 1804. Le jeune artiste ne s’est cependant pas représenté en peintre mais en dessinateur, un porte-fusain à la main, se remémorant peut-être les conseils qu’Ingres venait de lui prodiguer : « Faites des lignes, beaucoup de lignes, et vous deviendrez un bon artiste. »

Même à la fin de sa carrière, Degas n’abandonna pas l’approche académique qui consiste à mettre en place une composition à l’aide de dessins préparatoires, et notamment d’études d’après modèle vivant. De la même façon qu’il préparait ses tableaux d’histoire, il a souvent recours au dessin pour ses dernières scènes de la vie moderne.
Il continue à appliquer les préceptes d’Ingres. Se souvenant des nus féminins d’Ingres comme la « Baigneuse Valpinçon », il dessine ses femmes à leur toilette, en cernant d’un trait sombre et sensuel les contours de leur corps.

Degas admire les œuvres qu’Eugène Delacroix présente au Salon de 1859 et étudie sa peinture, entreprenant notamment une copie à l’huile de « l’Entrée des Croisés à Constantinople ». Désormais, Degas s’attache à réconcilier couleur et dessin, mouvement et structure, en réalisant la synthèse des diverses influences qu’il continue à recueillir.

Dans sa dernière période, Degas fait en effet de plus en plus appel à des coloris éclatants, voire criards, et à des harmonies de couleurs complémentaires. En digne successeur de Delacroix, il libère sa palette de toutes contraintes pour peindre selon ses propres termes des « orgies de couleur ». En 1889, Degas voyage à Tanger sur les pas de son illustre prédécesseur.

Peintures

Portrait de l'artiste (1855), huile sur papier marouflé sur toile, 81,3x64,5 cm, Musée d'Orsay, Paris
Femme aux chrysanthèmes, (1856), 74x93 cm, Metropolitan Museum of Art, New York
Hilaire-René de Gas, (1857), 53x41cm, Musée d'Orsay, Paris.
Giulia Bellelli, (1858), Huile sur papier marouflé sur toile, Dumbarton Oaks Library and Collection, Washington.
La famille Bellelli, (1859), Musée d'Orsay, Paris
Marguerite de Gas, (1858-1860), 80x54cm, Musée d'Orsay, Paris
Portrait de M. Ruelle, (1861), 46x38 cm, Musée des Beaux-Arts, Lyon
Sémiramis construisant Babylone (1861), 151x258cm, Musée d'Orsay, Paris
Couse de gentlemen,avant le départ (1862), 48,5x61,5 cm,Musée d'Orsay, Paris
Thérèse de Gas, sœur de l’artiste, (1863), 89x67 cm., Musée d'Orsay, Paris
Portrait de l'artiste, (1863), 92x66cm, Museu Calouste Gulbenkian, Lisbonne.
Scène de guerre au Moyen Âge, (1865), 85x147 cm., Musée d'Orsay, Paris.
Monsieur et Madame Edmondo Morbilli, (1865), 116x88cm, Museum of Fine Arts, Boston.Le défilé, (1866-1868), 46x61cm, huile sur papier marouflé sur toile.
Portrait d'une jeune femme, (1867), 27x22 cm, Musée d'Orsay, Paris
L’Orchestre de l’Opéra, (1868-69), 56x46 cm., Musée d'Orsay, Paris
Intérieur (Le Viol), (1868-69), 81x116 cm., Philadelphia Museum of Art, Philadelphie
Le violoncelliste Pilet (1868-1869), 50,5x61cm, Musée d'Orsay, Paris
La Repasseuse, (1869), 92.3x74 cm., Neue Pinakothek, Munich
Portrait de Hortense Valpinçon enfant, (1869)110x76cm, The Minneapolis Institute of Arts, Minneapolis.
Jeantaud,Linet,Lainé, (1871) 38x46cm, Musée d'Orsay, Paris.
Portrait de Mlle Dihau au piano (circa 1869-1872) Musée d'Orsay, Paris
La Salle de ballet de l’Opéra, rue Le Pelletier, (1872), 33×46 cm, Musée d'Orsay, Paris.
La femme à la potiche (1872), 65x54cm, Musée d'Orsay, Paris.
Madame René De GAS, (1872-1873),72x92cm, National Gallery of Art, Washington.
Portraits dans un comptoir ( Nouvelle-Orléans ), (1873), Musée des Beaux-Arts, Pau.
Classe de danse, (1874), 85x75cm, Musée d'Orsay, Paris
Répétition d'un ballet sur la scène (1874), 65x81cm, Musée d'Orsay, Paris
Madame Jeantaud au moroir (1875), 70x84cm, Musée d'Orsay, Paris
L'Absinthe, (1875-76), 92x68 cm., Musée d'Orsay, Paris
La Première ballerine, 58x42 cm (v. 1878), Musée d'Orsay, Paris.
Mlle Lala au Cirque Fernando, 117x7cm, (1879), The National Gallerie, Londres.
Portraits à la Bourse, (1878-1879), 100x82cm, Musée d'Orsay, Paris.
L’École de danse, 42x49 cm (1879-1880), Corcoran Gallery of Art , Washington D.C.
Danseuses mauves, Musée Faure d’Aix-les-Bains, (Savoie) France.
Femme assise sur le bord d'une baignoire et s'épongeant le cou, (1880-1895) Musée d'Orsay, Paris
Repasseuses, (1884-1886), 76x81,5 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Danseuses montant un escalier, (1886-1890),39x89,5 cm, Musée d'Orsay, Paris
Danseuses bleues (1890), 85x75,5 cm, Musée d'Orsay, Paris
Salle de billard au Ménil-Hubert, (1892), 50,7x65,9 cm, Musée d'Orsay, Paris
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Pastels
L'Étoile ou Danseuse sur scène,(1876), pastel sur monotype, 58x42cm, Musée d'Orsay, Paris.
La repasseuse (1869), 74x61cm, Musée d'Orsay, Paris
Falaise au bord de la mer,(1869), 32,4x46,9 cm Musée d'Orsay, Paris
Marine, (1869), 31,4x46,9 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Ludovic Halévy et Albert Boulanger-Cavé dans les coulisses de l'Opéra, (1879), 79x55cm, Musée d'Orsay, Paris.
Scène de ballet, pastel sur monotype, (1878-1880), 40x200cm, lieu inconnu...
Portrait d'Edmond Duranty, pastel et tempera, (1879), 100,9x100,3 cm, Glasgow Museum & Art Galleries.
Danseuses, (1884-1885, 75x73cm, Musée d'Orsay, Paris
Baigneuse allongée sur le sol, 1886-1888, pastel sur papier beige, 48 x 87 cm, Musée d’Orsay
Deux baigneuses sur l'herbe, (1886-1890), 70x70cm, Musée d'Orsay, Paris
Femme nue se coiffant,(1888-1890), 61x46cm, New York, Metropolitan Museum of Arts.
La tasse de chocolat après le bain, (1905-1908), 113x111cm, Musée d'Orsay, Paris.
Sculptures
La petite danseuse de quatorze ans, (1879-1881), hauteur 99,1 cm, New York, The Metropolitan Museum Of Art.
Grande arabesque, (1892-1896), bronze, hauteur 44 cm, Musée d'Orsay, Paris.
Danseuse regardant la plante de son pied droit, (1895-1910), hauteur 46,4 cm, Musée d'Orsay, Paris.



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