Édith Cresson life and biography

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Édith Cresson biography

Date of birth : 1934-01-27
Date of death : -
Birthplace : Boulogne-Billancourt, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-07-31
Credited as : Femme politique, Premier ministre de la France,

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Édith Cresson, née le 27 janvier 1934 à Boulogne-Billancourt, est une femme politique française. C'est la seule femme à avoir accédé au poste de Premier ministre de la France.

Son père, Gabriel Campion (1896-1959), grand bourgeois de tendance gauche SFIO, est inspecteur des finances. Détaché à l'ambassade de France à Belgrade sous le régime de Vichy, il devient ensuite directeur des finances du secours national puis président de la Société française de banque et de dépôts.

Édith Cresson est diplômée d'HECJF (École de Haut Enseignement Commercial pour Jeunes Filles) et docteur en démographie
De 1975 à 1981, elle est membre du comité directeur du parti socialiste.

En 1975, elle connaît son premier contact avec le suffrage universel. Elle se présente à Châtellerault contre le ministre de la coopération Pierre Abelin. Elle est battue de justesse.

Lors des élections municipales de 1977, elle est élue maire de Thuré (commune de la banlieue de Châtellerault). Un an plus tard, elle échoue lors d'une élection cantonnales partielle, elle est victime d'un mauvais report de voix communistes. La même année, elle est battue aux législatives par Jean-Pierre Abelin mais elle le battra en 1981 et 1988.

Lors de son passage au gouvernement elle renforce sa position locale, étant élue conseillère générale en 1982 (réélue en 1988 et 1994) puis maire de Châtellerault en 1983 (réélue en 1989 et 1995).

Elle ne se représente pas aux législatives en 1993 dans la Vienne. En décembre 1997, Lionel Jospin lui demande de quitter son mandat de maire pour cause de cumul des mandats ; son premier adjoint Jöel Tondusson la remplace et elle devient adjointe au maire (elle sera réélue en 2001). Puis elle démissionnera du conseil général en 1998 - toujours pour cause de cumul des mandats.

Elle est la première femme à se voir confier le ministère de l'Agriculture.

15 mai 1991-2 avril 1992: Edith Cresson est la première femme à accéder au poste de Premier ministre de la République française.

Son passage à Matignon ne durera que dix mois (suivie par Pierre Bérégovoy le 2 avril 1992).
Nommée à la Commission européenne, Edith Cresson a été chargée de la Science, de la Recherche et du Développement de janvier 1995 à septembre 1999 : elle s'occupe principalement des questions d'éducation, de formation et de recherche.

Elle fut, quatre ans plus tard, à l'origine de la spectaculaire démission collective de cette instance, étant elle-même mise en cause et inculpée pour des affaires de corruption par la justice belge, qui abandonnera par la suite ses poursuites.

Le 23 février 2006 la Cour de Justice européenne prononce son arrêt dans le cas de La Commission européenne contre Mme Cresson et la République française.

Elle a démissionné du gouvernement Rocard, en raison de ses dissensions avec le Premier ministre. Elle doit en partie à cela sa nomination à la tête du gouvernement, outre son caractère inédit évident.

En tant que Premier ministre, elle est à l'origine du transfert de l'École nationale d'administration à Strasbourg. Elle a lancé un projet de modification du mode de scrutin sénatorial, en prenant de front les membres de la Haute assemblée. Après l'hécatombe de la gauche aux élections régionales de mars 1992, le Président Mitterrand la remplace le 2 avril 1992 par Pierre Bérégovoy.

Le 11 juillet 2006, la Cour de justice européenne a jugé, l'ancienne Premier ministre française coupable de favoritisme lorsqu'elle était commissaire européen. Elle a enfreint ses obligations de commissaire en engageant comme membre de son cabinet l'une de ses connaissances proches, René Berthelot, un chirurgien-dentiste de carrière.

La Cour européenne l'a dispensée de toute sanction pécuniaire, alors que la Commission, demandait la suppression totale de ses droits à la retraite tandis que l'avocat général de la Cour prônait la réduction de moitié de ses émoluments et avantages.

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