Cluzet François life and biography

Cluzet François  picture, image, poster

Cluzet François biography

Date of birth : 1955-09-21
Date of death : -
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-05-31
Credited as : Acteur, Les fantômes du chapelier,

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François Cluzet est un acteur français, né le 21 septembre 1955 à Paris, Île-de-France (France)

Après des débuts de comédien qu’il effectue sur les planches en 1976, il apparaît pour la première fois au cinéma en 1979 dans Cocktail Molotov de Diane Kurys.

Un an plus tard, il tient l’un des premiers rôles du drame paysan (il y incarne le père) Le cheval d'orgueil de Claude Chabrol, réalisateur qu'il retrouvera très régulièrement par la suite, et dès 1982 pour Les fantômes du chapelier.

Il participe ensuite à L'été meurtrier de Jean Becker, et son personnage de coureur cycliste à la manque lui vaut une nomination au César du Meilleur second rôle en 1984. Cette même année, il est également en lice pour celui du Meilleur espoir masculin pour Vive la sociale, seule comédie dans une longue liste de films à l'ambiance majoritairement noire ou mystérieuse.

Si le comédien est désormais très demandé par les pointures du cinéma français, c’est souvent pour des seconds rôles, ses premiers rôles étant davantage cantonnés à des films plus confidentiels, à l’image d’Elsa Elsa.

Il retrouve en tout cas Diane Kurys en 1983 pour Coup de foudre, rencontre Bertrand Tavernier pour le jazzy Autour de minuit, Tony Gatlif pour Rue du départ, Jacques Fansten pour le choral et nostalgique Etats d’âme, Claire Denis pour Chocolat et Pierre Jolivet pour Force majeure, qui lui vaut une nouvelle nomination au César du Meilleur second rôle masculin, sans oublier Bertrand Blier (Trop belle pour toi, 1989) ou encore Robert Enrico (La Révolution française, 1989). Que de seconds rôles, cependant.

En 1993, l'acteur retrouve Claude Chabrol pour L'enfer, dans le rôle de l’époux maladivement jaloux d’Emmanuelle Béart, après avoir tourné avec lui en 1988 pour Une affaire de femmes. Un an plus tard, Robert Altman lui confie un petit rôle dans le très chargé Prêt-à-porter, et Lawrence Kasdan fait de même avec French kiss.

Le comédien représenterait-il alors le parangon du comédien “frenchie” ? Retour à la comédie et au premier plan un an plus tard grâce à Pierre Salvadori qui en fait l’un des deux héros (avec Guillaume Depardieu) du formidable Les apprentis (encore une nomination au César du Meilleur acteur), dans lequel il incarne un comédien au chômage et à la dérive.

Il est encore au chômage et à la dérive, mais dans une veine plus dramatique, dans le premier rôle du méconnu Le silence de Rak. On le retrouve dans Enfants de salaud de Tonie Marshall, puis à nouveau, et assez brièvement, sous la direction de Claude Chabrol dans Rien ne va plus.

En 1998, François Cluzet est pris dans les tourments sentimentaux de Fin août, debut
septembre d'Olivier Assayas, dans lequel il est atteint d’une maladie incurable, puis le comédien disparaît des grands écrans pendant quatre années afin de se consacrer à la télévision, pour laquelle il tourne dans des téléfilms et mini-séries de prestige (“L’Algérie des chimères”, “La famille Guérin”).

Retour en force au cinéma en 2002, d’abord en incarnant l’ami du couple formé par Daniel Auteuil et Géraldine Pailhas dans L'adversaire de Nicole Garcia (nouvelle nomination au César du Meilleur second rôle), puis en apparaissant brièvement en ami de Florent Pagny dans Quand je vois le soleil, et encore plus brièvement dans la comédie de Kad et Olivier Mais qui a tué Pamela Rose ?

Deux rôles nettement plus conséquents viennent par la suite agrémenter la filmographie du comédien : d’abord celui d’un comédien raté qui se fait passer pour John Lennon afin d’empocher un magot dans la comédie Janis et John.

Une comédie qu’il a tournée aux côtés de la regrettée Marie Trintignant, avec laquelle il a eu un enfant au début des années 90. Suivi de France Boutique, signé Tonie Marshall où Cluzet se débat en présentateur de télé-achat, aux côtés de Karin Viard.

Avec La cloche a sonné, de Bruno Herbulot, il confirme sa prédilection pour les rôles de doux dingues en donnant la réplique au gourou d’une centre de “recentrage psychologique” mené par Fabrice Luchini.

En 2005, un sujet plus sérieux lui est proposé par Raoul Ruiz : il accepte Le domaine perdu, film traitant – sur le mode elliptique – du coup d’Etat au Chili en 1971.

2006 est une grande année pour François avec son rôle de champion de F1 sur le retour, touchant et naïf, transi d'amour pour Isabelle Carré dans Quatre étoiles.
Mais c'est surtout son interprétation d'Alexandre Beck dans Ne le dis à personne de Guillaume Canet qui le remet sur le devant de la scène. Pour cette prestation, il reçoit le César du meilleur acteur en 2007.
L'épouse de François Cluzet, Valérie Bonneton, est également comédienne.


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