Clovis Cornillac biography
Date of birth : 1967-08-16
Date of death : -
Birthplace : Lyon, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2010-07-27
Credited as : Acteur de cinéma et de théâtre, comédien de théâtre , rôles dans Le Mahabharata, 1985
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Il débute au théâtre en 1984 dans "Une lune pour déshérités", mis en scène par Alain Françon, avec lequel il travaillera régulièrement par la suite ("La dame de chez Maxim's" en 1990, "Edward II" en 1997, "Les petites heures" en 1998, et "Café" en 2000).
Il travaillera aussi pour Peter Brook ("Le Mahabharata" en 1985), Xavier Durringer ("Surfeurs en "1998") et il y a deux ans pour Pierre Laville avec "Perversité sexuelle à Chicago", aux côtés d'Isabelle Candelier et de Julie Gayet. Au cinéma, il débute avec Hors-la-loi de Robin Davis, dans le rôle d'un adolescent rebelle et violent, au cur des années 80.
Il participe ensuite (de loin) au film de Philip Kaufman L'insoutenable légèreté de l'être, d'après le roman de Milan Kundera, avec Juliette Binoche et Daniel Day Lewis, puis à celui de Pierre Boutron Les années sandwiches, avec Thomas Langmann et Patrick Chesnais.
Clovis Cornillac fait également carrière à la télé, participant aux séries "Navarro", "Les Cordier, juge et flic", ainsi qu'à une bonne douzaine de téléfilms, dont "Parents à mi-temps n°2" de Caroline Huppert, ou "Sam" d'Yves Boisset.
Il accède ensuite à d'autres seconds rôles sur grand écran (dans la comédie Suivez cet avion en 1989 ou encore pour la fresque historique de Jean Marbuf, Pétain, en 1993), joue sous la direction de sa mère dans le film semi-autobiographique La mère Christain en 1998, et participe en tenant l'un des premiers rôles au premier long métrage de Thomas Vincent, Karnaval, fable réaliste pendant les festivités de février à Dunkerque, où il forme un couple éphémère (et emprunt de violence) avec Sylvie Testud.
Le film, très remarqué, lui vaut une première nomination aux César, dans la catégorie Meilleur espoir masculin. On le retrouve en 2001 dans la comédie amère d'Artus De Penguern Grégoire Moulin contre l'humanité, en brute épaisse qui en veut beaucoup au héros malheureux. Dans le film Une affaire privée, sombre enquête sur la disparition d'une jeune femme, il est un philosophe-patineur qui cherchait un sens à sa vie du côté absurde des choses dans Carnages, de Delphine Gleize, puis transsexuel à la merci d'un livre ensorcelé dans Maléfique, solide film d'horreur d'Eric Valette.
On a pu également voir l'acteur dans de nombreux courts-métrages, comme Tea time de Philippe Larue (en tueur soumis au bon vouloir de son chef) ou encore Bois ta Suze, d'Emmanuel Silvestre et Thibault Staib, où il se fait tenancier de sex-shop prêt à tout pour que les affaires reprennent... Mais avant tout, honneur au jeune comédien qui décroche enfin son premier rôle principal au cinéma avec Une affaire qui roule : dans la peau de Jean-Jacques Roux, chef-cuisinier qui plaque les fourneaux pour monter son restaurant, il est tout simplement génial, jouant de sa carrure comme d'un irrésistible outil burlesque.
Le cinéma semble enfin le découvrir à sa juste démesure et le rythme des tournages s'accélère : l'excellent film A la p'tite semaine de Sam Karmann, où il compose un nounours looser, hallucinant de beauferie (nomination au César du Meilleur second rôle masculin) et Mariées mais pas trop, comédie moins heureuse de Catherine Corsini, mais où l'acteur fait encore une fois des étincelles en garagiste bonne poire, transi d'amour pour Emilie Dequenne.
Egalement à l'affiche de Malabar Princess, succès surprise du début de l'année 2004, on le retrouve ensuite dans Mensonges et trahisons de Laurent Tirard avec Edouard Baer où il campe un célèbre joueur de foot aussi beauf quamoureux et La femme de Gilles, où il est un mineur qui trompe sa femme avec la sur de celle-ci.
Bidasse condamné à mort dans Un long dimanche de fiançailles de Jean-Pierre Jeunet, alter ego au lourd secret de Jean Dujardin dans Brice de Nice, et prétendant assidu dAlexandra Lamy dans Au suivant !, il est encore le capitaine Sébastien Fahrenheit Vallois, en mission pour sauver le monde, dans Les chevaliers du ciel de Gérard Pirès, avant dapparaître dans Le cactus du duo de créateurs de La vérité si je mens .
Il reprend, après Christian Clavier pour les deux précédents, le rôle d'Astérix dans Astérix aux Jeux Olympiques aux côtés d'Obelix/Gérard Depardieu.
Il est nommé officier dans l'Ordre des Arts et des Lettres en janvier 2010.