Claude Mauriac biography
Date of birth : 1914-04-25
Date of death : 1996-03-22
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Famous Figures
Last modified : 2010-10-05
Credited as : Ecrivain, fils de Francois Mauriac, prix Medicis pour Le Dîner en ville
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Il commence à écrire son journal, sporadiquement dès 1925 (il a douze ans), puis quotidiennement de 1930 à 1940. Il continuera, quoique moins régulièrement, jusque à la fin de sa vie.
Sous l'Occupation l'écriture recule devant l'obligation de gagner sa vie : il travaille au Comité du Bois, puis à la Confédération paysanne. À la libération, grâce à son ami Claude Guy, il devient secrétaire du général de Gaulle : s'ouvre alors sa période gaulliste qui se conclura avec le dernier numéro de Liberté de l'Esprit (juillet 1953).
Son activité littéraire reprend : articles dans les journaux, chronique cinématographique au Figaro essais sur Balzac, Benda, Malraux, Breton.
Il épouse le 11 juillet 1951 Marie-Claude Mante dont il aura trois enfants. Et il ose enfin se lancer dans la création à laquelle il aspirait depuis sa jeunesse : c'est le cycle de quatre romans qu'il intitulera « Le Dialogue intérieur ». Le Dîner en ville sera couronné par le prix Médicis. Fin de cette période : la mort de François Mauriac (1er septembre 1970) et du général de Gaulle (9 novembre 1970).
Déjà Claude Mauriac méditait sa grande ouvre, Le Temps immobile, un montage quasi cinématographique de son journal qui traduirait son sentiment personnel du temps. Il en avait ébauché et publié des fragments : Conversations avec André Gide (1951) et Une amitié contrariée (sur Cocteau, 1970).
Cette oeuvre l'occupera jusqu'à sa mort : dix volumes du Temps immobile, quatre volumes du Temps accompli et divers « satellites » construits selon le même procédé de montage de son journal.
Il poursuit aussi son activité journalistique et sa création romanesque, sa participation assidue aux jurys du Médicis et du Prix Louis-Delluc. Il travaille jusqu'au bout de ses forces.
Son dernier Temps accompli, qui sortira quelques jours après sa mort, s'intitule précisément : « Travaillez quand vous avez encore la lumière ». Il s'est éteint chez lui, au 24 quai de Béthune, le 22 mars 1996.