Brice Hortefeux biography
Date of birth : 1958-05-11
Date of death : -
Birthplace : Neuilly-sur-Seine, France
Nationality : Française
Category : Politics
Last modified : 2010-06-18
Credited as : Homme politique, ,
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Depuis le 23 juin 2009, il est ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales, après avoir occupé plusieurs autres ministères dans les gouvernements Fillon et Villepin.
Ami très proche depuis 1976 de Nicolas Sarkozy, il est considéré comme son principal lieutenant. Témoin de celui-ci lors de son premier mariage, il est le parrain de baptême de l'un de ses fils. Il est surnommé par les journalistes « le porte-flingue de Nicolas Sarkozy ».
Fils d'un banquier de Neuilly-sur-Seine, et d'une professeur d'histoire-géographie ayant créé le centre "retravailler" à Clermont-Ferrand, il obtient sa licence de droit privé en 1982, sa maîtrise en droit public en 1984, puis est élève à l'Institut d'études politiques de Paris, dont il sort sans diplôme en 1986 suite à son succès au concours externe d'Administrateur territorial.
Il est, depuis 1992, membre du Conseil Régional d'Auvergne
Administrateur territorial entre 1986 et 1993, il est ensuite chef du cabinet de Nicolas Sarkozy, ministre du Budget et Porte-Parole du gouvernement de 1993 à 1995.
Il est nommé préfet, chargé d'une mission de service public relevant du gouvernement en 1995, puis chargé de mission au cabinet du président du Sénat entre 1998 et 1999.
Au niveau local, il est conseiller régional d'Auvergne entre 1992 et 2004, et entre 1998 et 2004 président de la Commission des finances et rapporteur du budget du Conseil régional d'Auvergne.
Entre 1991 et 2001, il est secrétaire départemental de la fédération RPR du Puy-de-Dôme, puis de 1998 à 2002, membre du comité politique du RPR. À partir de 2002, il est membre du Bureau Politique de l'UMP
Il a succédé en 1999 au Parlement européen à Nicolas Sarkozy, démissionnaire.
Il est réélu conseiller régional d'Auvergne lors des élections régionales des 21 et 28 mars 2004, sur la liste d'union UMP-UDF conduite par Valéry Giscard d'Estaing (région d'Auvergne, section départementale du Puy-de-Dôme).
Puis il mène la liste UMP-UDF pour les élections européennes de juin 2004 dans la circonscription Massif central-Centre. Sa liste est devancée par celle du Parti socialiste mais il est néanmoins élu et siège au Parlement européen.
Le 28 novembre 2004, il accède au poste de secrétaire général délégué de l'Union pour un mouvement populaire (UMP), aux côtés de Nicolas Sarkozy.
Du 2 juin 2005 au 15 mai 2007, il est ministre délégué aux Collectivités territoriales auprès du ministre d'État (ministre de l'intérieur) dans le gouvernement Dominique de Villepin. Il a notamment la mission de mettre en place concrètement l'acte II de la décentralisation et la réalisation d'une réforme importante du statut de la fonction publique territoriale.
Après sa nomination au gouvernement en juin 2005, il met fin à son mandat de député européen au sein du Groupe du PPE-DE. Jean-Pierre Audy, troisième sur la liste de 2004, lui succède.
Parallèlement à ces fonctions, il assure également la présidence de l'UMP du département du Puy-de-Dôme.
Suite à la démission de Nicolas Sarkozy de la présidence de l'UMP le 14 mai 2007, il en assure la présidence par intérim, aux côtés de Jean-Claude Gaudin et de Pierre Méhaignerie.
La victoire de M.Sarkozy à la présidentielle de 2007 lui permet de devenir ministre de l'Immigration , de l'Intégration, de l'Identité Nationale et du Codéveloppement au sein du nouveau gouvernement de François Fillon, l'Intérieur pour lequel il fut longtemps favori revenant finalement à Michèle Alliot-Marie.
Il se déclare ouvertement intéressé par les prochaines élections municipales à Clermont-Ferrand en 2008. Il veut ainsi prendre cette ville qui a toujours été un bastion de gauche ; Valéry Giscard d'Estaing échouant par deux fois en 1959 et 1995. Cependant, le magazine Modergnat (n°26, décembre 2006) évoque la possibilité qu'il renonce finalement à se présenter à Clermont-Ferrand pour retourner dans le fief de Nicolas Sarkozy, Neuilly-sur-Seine.
Son avenir était alors conditionné par le résultat de Nicolas Sarkozy à la présidentielle de 2007, Brice Hortefeux ayant longtemps été annoncé comme un futur ministre de l'Intérieur.
Le 30 novembre 2007, par un communiqué envoyé au journal La Montagne, il renonce à se présenter à l'élection municipale à Clermont-Ferrand, en mars 2008. Officiellement, il ne se présente pas parce que selon lui « l'honnêteté consiste à assurer le succès des responsabilités que [lui] a confiées le président de la République », mais selon Le Canard enchaîné, c'est en raison de sondages « calamiteux ».
À l'issue de l'élection européenne de 2009, il est élu député européen. Cependant, cette élection est considérée comme une surprise, Brice Hortefeux occupant la troisième position sur la liste UMP de la circonscription Massif central-Centre, qui n'avait que cinq sièges à offrir lors d'une élection à la proportionnelle.
Ce dernier laisse entendre qu'il restera au gouvernement et l'Élysée affirme qu'il « n'avait pas pris l'engagement d'être sur les listes pour être élu » et ne respectera donc pas l'un des engagements de l'UMP concernant le fait que « les candidats de la Majorité présidentielle s'engagent à être présents au Parlement européen à Strasbourg et à Bruxelles ».
Le 15 janvier 2009, en remplacement de Xavier Bertrand qui devient secrétaire général de l'UMP, Brice Hortefeux devient ministre du Travail, des Relations sociales, de la Famille, de la Solidarité et de la Ville. C'est Eric Besson, ancien socialiste, qui reprend son ancien poste.
Neuf jours plus tard, Brice Hortefeux devient vice-président de l'UMP, élu sur un ticket qui recueille 93 % des voix au conseil national du parti.
Le 23 juin 2009, Brice Hortefeux est nommé ministre de l'Intérieur par le Président de la République.