Albert Willemetz life and biography

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Albert Willemetz biography

Date of birth : 1887-02-14
Date of death : 1964-10-07
Birthplace : Paris, France
Nationality : Française
Category : Arts and Entertainment
Last modified : 2011-03-03
Credited as : compositeur et parolier librettiste , opérettes:Les petites entravées, Dédé

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Albert Willemetz , né à Paris le 14 février 1887 - Marnes-la-Coquette le 7 octobre 1964, est un compositeur et parolier français.
Il fut particulièrement célèbre en tant que librettiste et lyriciste pour ses opérettes et comédies musicales.

Il écrit ses premières oeuvres, dont l'opérette Les petites entravées, montée aux Fantaisies. Marié à une peintre, depuis 1911, Albert et sa femme connaissent de dures fin de mois. Le jeune auteur doit donc écrire des articles pour divers journaux, afin de subvenir aux besoins de sa famille (son premier fils naît en 1915).

Parallèlement, il publie chez Grasset, sous le pseudonyme de Metzvil, un premier recueil de poèmes (Au pays d'amour, 1914) et collabore avec Sacha Guitry sur ce qui devient sa première revue (Il faut l'avoir).

La carrière de l'auteur explose véritablement, en 1918. Cette année-là, il crée l'opérette Phi-Phi, sur une musique d'Henri Christiné. Mettant en vedette Urban, elle comprend les chansons C'est une gamine charmante et Les petits païns (chantées toutes deux par Urban). Malheureusement, le succès d'Albert Willemetz est assombri par la mort de sa femme, emportée par la tuberculose. Sa douleur ne sera apaisée qu'après son second mariage, en 1921.

Pendant les années vingt, Albert Willemetz crée de nombreuses revues et opérettes (Il faut préciser que parfois, il ne signe que le texte des chansons). Mistinguett fut une importante vedette de ces revues, créant des chansons devenues immortelles : Mon homme (1920, extrait de Paris qui jazz), En douce (1922, extrait de En douce), La java (1922, extrait de En douce), La belote (1924, extrait de Bonjour Paris), Fleur d’amour (1924, extrait de Bonjour Paris), C’est vrai (1933, extrait de Folies bergères). La miss a aussi créé des chansons ne faisaient partie d’aucune revues, dont Mon premier diam (1934).

En 1921, le succès frappe de nouveau l’auteur, qui signe les chansons de l’opérette Dédé. Créée au Théâtre des Bouffes-Parisiens, avec en vedette Maurice Chevalier et Urban, cette oeuvre comprend Dans la vie faut pas s’en faire, énorme succès de Chevalier. D’ailleurs, ce dernier fait partie des interprètes fétiches de l’auteur puisqu’il interprète également plusieurs autres chansons de Willemetz : Là-Haut (1923, extrait de l’opérette Là-haut), Valentine (1925, extrait de la revue Paris qui chante), Quand on revient (1927, extrait de la revue Les ailes de Parie), Quand on est tout seul (1928), Ça m’est égal (1928) et L’amour m’a transformé (1931), entre autres.

Parmi les autres interprètes de la décennie, figure Dranem, qui chante L’ange gardien (1923, extrait de l’opérette Là-haut), C’est la vie (1923, extrait de l‘opérette Là-haut), Le trou dans la mémoire (1927, extrait de l’opérette Diable à Paris), Comment vous témoigner de ma gratitude (1927, extrait de l’opérette Diable à Paris), pour n’en nommer que quelques unes.

Saint-Granier fait également partie du nombre avec Attends-moi sous l’horloge (1923, extrait de la revue On dit ça), Ah Suzanne (1926, extrait de la revue Paris), Pour vous (1927, extrait de la revue Paris), C’est l’amour (1928, extrait de la revue Tout Paris) etc.

Quant à Urban, il interprète, en 1924, À l’abreuvoir et Quand je sors le petit (extraits de la revue Revue de printemps). Enfin, la décennie se termine avec Jean Gabin, qui joue dans l’opérette Arsène Lupin banquier, dont les paroles des chansons sont co-signées avec Charles-Louis Pothier (1929). Les chansons C’est chouette ça monsieur et Quand on a, chantées par Gabin, en sont extraites. Ce dernier interprète également Ingénement, naïvement, en 1930.

Les années trente voient le parolier prendre le dessus sur le librettiste (auteur du livret d’une opérette). En effet, il signe plusieurs chansons pour des interprètes aussi divers qu’Alibert (Ça vient naturellement, 1930), André Baugé (La maison de Mimi Pinson, 1927, Dis-toi que je t’aime, 1934, La lettre, ces deux dernières extraites de l‘opérette Au temps des merveilles), Marie Dubas (La java du crochet, 1931), Fernandel (Odile, Oh! dis-le, extrait de la revue Folies en folie, 1933, Je n’aime pas qu’on me regarde, 1935, On n’est jamais seul en famille, 1940) et Georges Milton (Ma petite mandoline, 1930, Pour un beau petit homme, 1931, J’aime tant vos yeux, 1932).

Quelques opérettes diversifieront encore plus la liste des interprètes de l’auteur. Ainsi, Bach (Toi, t’es comme ça, 1934, extrait de l‘opérette ), Henri Garat (Tout dans ce monde n’est qu’un jeu, Je l’aime, je l’adore, 1933, extrait de l’opérette Florestan, premier prince de Monaco, En parlant un peu de Paris, 1932, Sur la musique du train, 1938) et Michel Simon (Elle est épatante, Le beau blond, extrait de l‘opérette Bonheur mesdames, 1934) font également partie des interprètes de la décennie.

Albert Willemetz écrit moins à partir de la guerre, puis à la libération, il devient président de la SACEM. Il le sera d’ailleurs jusqu’en 1956. L’auteur s’implique aussi dans d’autres organismes, dont la CISAC. Pendant toutes ces années, il se faisait un point d’honneur de ne pas être avantagé par ses fonctions et d’aider ses collègues moins chanceux (et donc, moins fortunés).

À cette époque, il écrit pour Luis Mariano (Andalousie, 1944, Je veux t’aimer, 1944, La vie en chantant, 1949, Sur le pont de mon voilier, 1949), Marie Bizet (J’y vas t’y, j’y vas t’y pas, 1940, Ah! quel coq on a, 1942), Fernandel (Félicie aussi, 1939, Un deux trois, 1947), Andrex (Samba brésilienne, 1948) et Lucienne Delyle (Souris-moi et dis-moi bonne chance, 1940).

Pendant les années cinquante, Jean Sablon chante La fille qui m’épousera et C’est merveilleux (1950). Parmi ses interprètes d’alors, apparaissent les noms de Patrice et Mario (À Las Vegas, 1957), Bourvil (Elle faisait du strip stease, 1958), Léo Ferré (Notre-Dame de la mouise, 1957) et Mathé Altéry (Te souvient-il ?, en duo avec son père Mario Altéry, 1960), entre autres. Les Frères Jacques font également partie du nombre avec La violoncelliste (1958), Alumett’polka (1959) et La cantatrice (1959).

Il meurt en 1964.

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